«Il n'a pas les mots d'un gitan»: Macron sur le discours du boxeur Christophe Dettinger

© Sputnik . Ramil Sitdikov / Accéder à la base multimédiaEmmanuel Macron
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Cité par le magazine Le Point, Emmanuel Macron a évoqué la vidéo que Christophe Dettinger a diffusée avant de se rendre à la police, en affirmant que le boxeur avait «été briefé par un avocat d'extrême gauche» car dans le spot, «le type, il n'a pas les mots d'un gitan».

En s'exprimant sur la crise des Gilets jaunes, le Président français a donné son avis sur Christophe Dettinger, l'ancien boxeur qui a été placé en garde à vue le 9 janvier pour des violences contre des gendarmes en marge des manifestations des Gilets jaunes à Paris.

Emmanuel Macron a notamment parlé, cité par le magazine Le Point, de la vidéo que l'ancien champion de boxe avait prise et postée sur internet avant de se rendre à la police. Le locataire de l'Élysée estime ainsi que l'homme «a été briefé par un avocat d'extrême gauche» car «ça se voit!».

«Le type, il n'a pas les mots d'un gitan. Il n'a pas les mots d'un boxeur gitan», a affirmé le chef de l'État.

Cependant, plusieurs internautes se sont dit déçus par ces propos du Président.

Dans la vidéo en question, Christophe Dettinger explique avoir réagi aux débordements et à la répression qu'il a vus.

L'acte 8 des Gilets jaunes à Paris - Sputnik Afrique
«La colère est montée en moi»: le boxeur filmé frappant des gendarmes s'explique (vidéo)
«J'ai vu la répression qu'il y a eu, j'ai vu la police nous gazer, j'ai vu la police faire mal à des gens, avec des flashballs, j'ai vu des gens blessés, des retraités se faire gazer, j'ai vu plein de trucs», a-t-il confié sur Facebook.

Sa famille et lui-même auraient également été victimes de gaz lacrymogènes. «À un moment, la colère est montée en moi et oui, j'ai mal réagi. Mais je me suis défendu», a-t-il poursuivi.

Indigné par les actions du gouvernement qui ne sait pas «montrer l'exemple», il déplore que «ce sont toujours nous, les petits, qui payons».

«Moi, je suis un citoyen normal, je travaille, j'arrive à finir mes fins de mois, mais c'est compliqué. Mais je manifeste pour les retraités, le futur de mes enfants, les femmes célibataires. […] Voilà, je suis un Gilet jaune, j'ai la colère du peuple qui est en moi», a conclu M.Dettinger.

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