Castaner sur les violences policières: tout le monde «peut faire des bêtises» (vidéo)

© REUTERS / Philippe WojazerChristophe Castaner
Christophe Castaner - Sputnik Afrique
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Interrogé au sujet des violences policières envers les Gilets jaunes, Christophe Castaner a commenté des vidéos en confiant que les policiers qui visent la tête «font une faute et toute faute sera sanctionnée», mais en les justifiant en même temps par l’affirmation: «comme dans toute profession, on peut faire des bêtises».

Les internautes décortiquent l'interview exclusive de Christophe Castaner accordée à Hugo Clément, journaliste à Konbini, où le ministre de l'Intérieur aborde les sujets des violences policières en marge du mouvement des Gilets jaunes en les justifiant par l'affirmation: «comme dans toute profession, on peut faire des bêtises».

Le ministre reconnaît qu'il y a 111 enquêtes en cours qui seront examinées et que «toute faute sera sanctionnée». Depuis sa publication ce mardi 5 février, la séquence a déjà été vue plus de 140.000 fois.

Nombreux sont ceux qui accusent Christophe Castaner d'être déconnecté de la réalité en tenant des propos comme celui-ci et lui reprochent également d'expliquer les mutilations à vie par «une faute» des forces de l'ordre, en posant en même temps une question, quels sont les résultats des enquêtes lancées?

Ensuite, Christophe Castaner a été invité à commenter plusieurs vidéos qui montrent des violences policières envers des manifestants. Sur l'une des séquences, il a estimé «conforme à l'usage» de blesser un manifestant au lanceur de balles de défense (LBD) qui avait les mains en l'air.

Les internautes se sont lancés dans de farouches critiques contre le ministre pour cette spéculation autour de l'usage du LBD.

«À ce moment-là, vous avez une personne qui se met entre les casseurs et les policiers, donc les policiers tirent avec un LBD conformément à l'usage.»

Le ministre de l'Intérieur a également parlé d'«échec collectif» à propos des blessés des deux côtés lors des manifestations.

«Un blessé qu'il soit avec un Gilet jaune ou qu'il ait un képi bleu, est un blessé, et c'est un blessé de trop et c'est un échec collectif.»

Enfin, il y a des utilisateurs qui sont d'accord avec le ministre de l'Intérieur, soulignant qu'il a bien expliqué le tout en démontant les arguments du journaliste.

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