Erdogan explique ce qui empêche l’achat de Patriot américains

© Sputnik . Igor Zarembo / Accéder à la base multimédiaUne batterie de missiles américains Patriot
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Les États-Unis ne garantissent pas deux conditions majeures exigées d’Ankara relatives à l’achat de systèmes de missiles sol-air Patriot, à savoir l’octroi d’un crédit et la co-production, selon le Président turc, Recep Tayyip Erdogan.

De retour de Sotchi, où il a participé à une rencontre sur la Syrie avec Vladimir Poutine et Hassan Rohani, Recept Tayyip Erdogan a révélé les deux principaux obstacles qui empêchaient l'acquisition par son pays de systèmes antiaériens Patriot aux États-Unis: l'octroi de crédits et la coproduction.

«Nous sommes favorables à l'achat de Patriot. Mais leur achat doit servir les intérêts de notre pays. En ce sens, les questions générales concernant la production, l'octroi de crédits et les livraisons avant terme revêtent une grande importance. Bien que l'administration américaine soit favorable aux livraisons avant terme, elle ne peut rien dire sur la coproduction et les crédits», a déclaré M.Erdogan aux journalistes turcs à bord de l'avion en provenance de Sotchi, où il a participé à une rencontre tripartite sur la Syrie avec ses homologues russe et iranien.

Il a réaffirmé son intention d'acheter les systèmes russes S-400 en dépit de l'opposition des États-Unis.

«Nous avons conclu un accord avec la Russie sur les S-400. C'est pourquoi il ne peut pas être question de faire marche arrière. La question est close. Nous travaillons à ce que les S-400 soient déployés en juillet, comme cela a été promis», a ajouté le dirigeant turc, cité par le journal Hurriyet.

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Précédemment, l'Agence de la Défense pour la coopération et la sécurité du Pentagone (Defense Security Cooperation Agency) avait annoncé que le département d'État avait approuvé le contrat de vente à la Turquie de systèmes de défense antimissile Patriot, ainsi que d'autres équipements militaires, pour un montant de 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d'euros). Ankara avait demandé l'autorisation d'acheter quatre sets de systèmes, comprenant au total 20 rampes de lancement et 80 missiles intercepteurs. L'offre formelle de missiles Patriot expire à la fin mars.

Ankara a signé fin 2017 avec Moscou un contrat estimé à 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d'euros) pour la livraison des S-400, prévue en juillet prochain. 

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