Placé en détention provisoire, Benalla devrait dormir en prison cette nuit

© AFP 2023 VAN DER HASSELTAlexandre Benalla
Alexandre Benalla - Sputnik Afrique
S'abonner
À l'issue de son audition ce mardi par les juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris dans le cadre l'affaire des violences du 1er mai, l'ex-collaborateur du Président Macron, Alexandre Benalla, a été placé en détention provisoire, soupçonné d'avoir violé les conditions de son contrôle judiciaire.

Soupçonné de ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire qui lui était imposé dans le cadre de l'enquête sur les violences du 1er mai 2018 à Paris, l'ancien chargé de mission à l'Elysée, Alexandre Benalla, a été placé mardi en détention provisoire, indique Reuters se référant à son avocat.

Former Elysee senior security officer Alexandre Benalla (L), flanked by Senator and commisision speaker Jean-Pierre Sueur, appears before a Senate committee in Paris on January 21, 2019 - Sputnik Afrique
Affaire Benalla: la commission d'enquête du Sénat envisagerait de saisir la justice

Mme Jacqueline Laffont, avocate de M.Benalla, a qualifié cette mesure d'«injuste» et envisage d'interjeter appel de cette décision d’un juge des libertés et de la détention (JLD).

«La justice sous pression n'est jamais une bonne justice», a-t-elle déclaré à des journalistes avant d’ajouter qu’«Alexandre Benalla ne devrait pas dormir en prison ce soir».

Les juges d'instruction chargés de ce dossier, dans lequel il est mis en examen, ont convoqué mardi Alexandre Benalla au tribunal de grande instance de Paris pour l'entendre sur une éventuelle violation des obligations de son contrôle judiciaire.

Rappelons que le 31 janvier, Mediapart avait révélé des extraits sonores d'un échange entre M. Benalla et Vincent Crase, captés dans des conditions non révélées, lors d'une rencontre, le 26 juillet, en violation de leur contrôle judiciaire.

Une semaine plus tôt, l'ancien collaborateur de l'Élysée et l'ex-employé de LREM avaient été mis en examen dans l'enquête sur les violences du 1er mai 2018, point de départ de l'affaire qui embarrasse depuis plus de six mois l'exécutif.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала