«Dans ce cas, bien entendu, beaucoup dépendra du respect des principes de l'opposition entre les candidats, du caractère démocratique et ouvert du processus électoral, de la mise en œuvre des procédures électorales inscrites dans la législation vénézuélienne. Pour le moment, je n'anticiperais pas autant», a ajouté Vladimir Zaemski.
La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont, quant à eux, soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certaines nations européennes d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela».