Val-de-Marne: une enquête révèle que participer aux violences du Nouvel An était payant

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Une enquête de deux mois sur les émeutes du réveillon du Nouvel An, qui ont eu lieu dans le Val-de-Marne, vient de révéler que pour participer à cette «soirée» il fallait payer, relate Le Parisien. La police a récemment arrêté sept personnes qui sont soupçonnées d’être derrière les préparatifs de ces violences du 31 décembre.

La participation aux violences urbaines qui ont duré environ deux heures et demie dans la cité de La Seimaroise, à Limeil-Brévannes, le 31 décembre 2018 était payante, selon une enquête menée par la police depuis et révélée récemment par le quotidien Le Parisien.

Deux mois d'investigation ont mené à l'arrestation ce mardi 19 février de sept personnes, dont trois se trouvaient déjà en prison, qui sont soupçonnées d'être derrière les préparatifs pour ce réveillon.

La police a découvert que le scénario de ces émeutes avait été planifié, avec des barricades, des voitures brûlées, de l'alcool, des mortiers et des accrochages avec la police. Les événements de ce réveillon ont été filmés. Ainsi, les vidéos qui ont été trouvées par la police font la lumière sur le déroulement de la nuit. Les enquêteurs ont également découvert que pour se joindre à la «fête» il fallait acheter un billet d'entrée.

«Ramenez l'argent!», proclame l'un des participants dans une vidéo semble-t-il tournée juste avant le début des hostilités.

Quand un autre lance:

«Y'a ceux qui payent des bouteilles et d'autres qui font la guerre.»

Sur des séquences filmées, il est possible d'entendre des émeutiers présumés appeler à «fumer» les policiers. De plus, on entend des «Ça va être la guerre» et «Bonne année» qui clôturent une vidéo. Ces émeutes ont été caractérisées par plusieurs incendies de poubelles et de voitures qui avaient attiré les forces de l'ordre dans un guet-apens. Les policiers avaient été menacés et insultés ainsi que visés par des projectiles.

Le Parisien révèle que les fonctionnaires avaient trouvé des cagoules, plusieurs projectiles, un pistolet avec une cartouche chambrée, ainsi que deux bidons d'essence. Tous ces moyens préparés à l'avance ne prouvent que l'organisation soigneuse des violences urbaines.

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