Emmanuel Macron s'exprime à propos des djihadistes français détenus en Irak

© Sputnik . Aleksei Vitvitsky / Accéder à la base multimédiaEmmanuel Macron
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Évoquant lundi 25 février la question des djihadistes français détenus en Irak, Emmanuel Macron a affirmé qu’il appartenait aux autorités du pays de décider s’ils devaient être jugés sur place.

Emmanuel Macron s'est exprimé lundi lors d'une conférence de presse conjointe avec le Président irakien Barham Saleh à propos des djihadistes français détenus en Irak.

Le Président de la République a rappelé que les échanges avec les forces de sécurité irakiennes faisaient partie des relations bilatérales avec l'Irak dans le combat contre l'ennemi djihadiste.

«Pour les Français majeurs détenus ou qui seraient transférés, ils relèvent d'abord des autorités de ce pays à qui il revient de décider souverainement s'ils doivent faire l'objet d'une procédure judiciaire sur place», a-t-il déclaré ajoutant que ces personnes avaient le droit de bénéficier de la protection consulaire.

Le service de communication des affaires de sécurité des Forces démocratiques syriennes (FDS) a annoncé lundi 25 février dans un communiqué avoir arrêté «un grand nombre» de djihadistes de Daech* «de plusieurs nationalités» et que 280 djihadistes irakiens avaient été livrés à l'Irak.

Reuters a signalé pour sa part en se référant à deux sources militaires irakiennes que plus de 20 djihadistes étrangers ont été également remis à l'Irak, parmi lesquels un quinzaine de djihadistes français.

Membres des Forces démocratiques syriennes (FDS) - Sputnik Afrique
Plus d’une dizaine de djihadistes français ont été remis à l’Irak par les Kurdes
Un officier irakien en poste près de la frontière syrienne et qui a supervisé le transfert des prisonniers a déclaré à Reuters que la vingtaine d'étrangers avaient été remis à l'armée irakienne jeudi, en même temps qu'un groupe de djihadistes irakiens.

Les forces de sécurité irakiennes avaient reçu une liste de noms à vérifier dans une base de données en coordination avec les autorités judiciaires, qui ont délivré des mandats d'arrêt contre des djihadistes.

Barham Salih, le Président irakien, a confirmé la nouvelle depuis Paris, précisant que cet accord porte sur 13 personnes, soupçonnées d'avoir commis des «crimes contre des Irakiens, des installations irakiennes, en Irak».

*Organisation terroriste interdite en Russie

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