Les spectateurs rassemblés le samedi 9 mars à l'Arkéa Arena de Bordeaux ont attendu plusieurs heures l'apparition de la chanteuse américaine Nicki Minaj, avant d'apprendre que son concert n'aurait pas lieu.
«Malgré tous les efforts que nous avons fournis, nous sommes dans le regret d'annuler le spectacle de ce soir», peut-on lire sur sa page Facebook.
Sur son compte Intagram, la chanteuse a réitéré ses explications. En fumant un cigare, elle a déclaré son amour à ses fans.
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des fans de Nicki Minaj scander le nom de Cardi B, concurrente de cette dernière, après que M.Drouot a annoncé l'annulation du concert.
— Roseanna Luv (@PleaseMeeCardi) March 9, 2019
En effet, de nombreux internautes ne semblent pas croire les explications fournies par l'organisateur. Quelques-uns ont suggéré que la chanteuse n'était en réalité pas satisfaite par le nombre de spectateurs.
— 𝖆𝖚𝖉𝖊𝖒𝖆𝖗𝖘 𝖘𝖍𝖎𝖙 🌊 (@lucas_dcthln) March 9, 2019
— cHloÉ (@fentyglows) March 9, 2019
Par ailleurs, des fans de Nicki Minaj ne semblent pas avoir apprécié ses déclarations d'amour.
«C'est si factice…»
— y'all can't escape gaga (@nauseousmonster) March 10, 2019
Les gens ayant acheté des billets ont été d'autant plus indignés que la chanteuse aurait été repérée le soir même à une foire bordelaise.
— — WaWaWaWa — (@lil_kirieh) March 9, 2019
— ck (@ceccarelloalex1) March 9, 2019
— cristóbal (@xthelstan) March 9, 2019
Certains ont rappelé que ce n'était pas la première fois qu'un concert de Nicki Minaj était annulé.
— 07.03.19 Nicki ❤️ (@hedihdj) March 9, 2019
Le samedi 9 mars a été marqué par une nouvelle mobilisation des Gilets jaunes à Bordeaux. Selon l'AFP, elle a été moins suivie que la semaine précédente, lorsque quelque 4.000 personnes s'étaient rassemblées dans cette ville considérée comme un traditionnel bastion du mouvement. Le nombre d'interpellations a toutefois été en légère hausse, avec 18 personnes arrêtées samedi «pour détention de matériels offensifs, dégradations de biens publics, jets de projectiles sur les forces de l'ordre et outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique».