Nouvelle-Zélande: Twitter diffusait la vidéo de la tuerie des heures après l'attaque!

© REUTERS / Martin HunterAprès une attaque contre une mosquée à Christchurch, en Nouvelle-Zélande
Après une attaque contre une mosquée à Christchurch, en Nouvelle-Zélande - Sputnik Afrique
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Bien que la police néo-zélandaise ait appelé les utilisateurs des réseaux sociaux à ne pas propager la vidéo postée par l’attaquant des mosquées à Christchurch, les tweets qui y étaient liés étaient diffusés encore plusieurs heures après l’attaque. Une spécialiste britannique a commenté le phénomène pour Sputhik.

Vu l'absence de réaction de Twitter à la vidéo postée par le tireur néo-zélandais, on comprend que les médias sociaux deviennent une nouvelle plateforme pour les manifestations d'extrémisme et que toutes les entreprises de réseaux sociaux sont confrontées à ce problème, a indiqué, dans un commentaire écrit pour Sputnik, l'experte juridique Laura Bliss, de l'université Edge Hill, au Royaume-Uni.

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«Bien que toutes ces sociétés aient conclu des contrats de services, il est clair que des erreurs continuent de se produire. Pour moi, une partie du problème consiste dans le manque de cohérence entre les contrats de service et leur application à des scénarios réels», a estimé la spécialiste.

Selon elle, Twitter et les autres entreprises de réseaux sociaux doivent être plus ouverts sur la manière dont ils forment leurs modérateurs et sur ce qu'ils font pour résoudre le problème.

«Je pense qu'il est temps que des codes de conduite universels soient mis en place pour créer une cohérence sur toutes les plateformes», a résumé Mme Bliss.

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Afin d'attirer l'attention des internautes, le tueur a posté sa vidéo sur Facebook, YouTube, Twitter et Instagram.

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