L’identité de Jack l’Éventreur n’est plus un mystère, d’après une étude

© Photo Jack The Ripper TourUne rue de Whitechapel, dans l'est de Londres
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Une étude de fragments d’ADN aurait confirmé l’identité du célèbre tueur en série du XIXe siècle qui se cachait derrière le pseudonyme de Jack l’Éventreur, d’après les médias anglo-saxons.

Le tueur en série Jack l’Éventreur, qui a égorgé et éventré cinq femmes dans le quartier Whitechapel de Londres en 1888 sans jamais être identifié, s’appellerait Aaron Kosminski, relate la presse anglo-saxonne se référant à une étude réalisée par deux chercheurs britanniques à partir de fragments d’ADN et de tests génétiques.

Jari Louhelainen, spécialiste de la biologie moléculaire de l’université de Liverpool John Moores, et son collègue David Miller de l'université de Leeds ont analysé les fragments d’ADN mitochondrial, c'est-à-dire l'ADN hérité de la mère, prélevés sur le châle couvert de sang et du sperme qui avait été retrouvé fin septembre 1888 sur le corps mutilé de la quatrième victime de Jack l’Éventreur, Catherine Eddowes.

Les chercheurs ont comparé ces fragments d’ADN à ceux des descendants vivants connus du principal suspect de l’époque, le barbier d’origine polonaise Aaron Kosminski. Selon leur étude, cet homme, qui était âgé de 23 ans au moment des faits, est bien le fameux tueur en série.

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Certains scientifiques contestent toutefois ces résultats, posant notamment des questions sur l’authenticité du châle.

Ce n’est pas la première fois qu’on soupçonne Aaron Kosminski d’être l’auteur des meurtres de Whitechapel. En 2014, l’homme d’affaires britannique Russell Edwards avait déjà mené une enquête à ce sujet en collaboration avec l’un des auteurs de la nouvelle étude, Jari Louhelainen. Leur étude était aussi consacrée au châle de la quatrième victime que M.Edwards avait acquis en 2007. En contactant un descendant de Catherine Eddowes et celui d’Aaron Kosminski, M.Edwards avait pu établir des liens entre la victime et l’assassin présumé.

En 1888, Aaron Kosminski avait figuré parmi les suspects et avait été interrogé par Scotland Yard, avant d’être relâché faute de preuves. Souffrant d’hallucinations auditives et de paranoïa, il est décédé dans un asile psychiatrique en 1919 alors qu’il avait 53 ans.

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