Londres utiliserait un bunker nucléaire pour se préparer à un Brexit brutal

CC BY-SA 2.0 / mrgarethm / MODLe siège du ministère britannique de la Défense à Londres
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L’armée britannique aurait commencé à se préparer au Brexit sans accord. Selon Sky News, un bunker nucléaire à Londres fait partie de ces préparatifs.

L’armée britannique a envoyé un groupe de spécialistes militaires dans un bunker nucléaire qui se trouve sous le siège du ministère de la Défense dans le cadre d’une opération baptisée Redfold, appelée à préparer Londres au retrait de l’UE sans accord, affirme la chaîne de télévision Sky News.

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Le site militaire Pindar est situé rue Whitehall, dans le quartier gouvernemental de Londres. Il est destiné à être utilisé pendant la loi martiale ou des situations d’urgence de portée nationale.

D’après Sky News, l’opération Redfold a commencé le 18 mars et durera jusqu’au 29 mars, date où le Royaume-Uni devra sortir de l’UE. Elle engage 3.500 militaires qui devront protéger les établissements publics en cas d’urgence.

Les forces armées britanniques pourraient en outre participer au transport de produits alimentaires, de combustible et d’autres marchandises. Un groupe de 200 soldats devrait être prêt à conduire des camions-citernes aux stations-service.

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Le journal Sunday Times avait annoncé en janvier que le gouvernement britannique envisageait de décréter la loi martiale en cas de Brexit dur. D’après certains scénarios, l’état d’urgence ou même la loi martiale peuvent être décrétée conformément à la loi de 2004 sur les états d’urgence. Cette loi permet aux autorités d’instaurer un couvre-feu, de confisquer des biens, d’interdire la circulation et d’utiliser l’armée si la vie, la santé et la sécurité de la population sont en danger ou pour garantir l’approvisionnement en eau, vivres, énergie et combustible.

La Première ministre, Theresa May, a demandé mercredi à l’UE de reporter le Brexit du 29 mars au 30 juin. Mais les chefs d’État et de gouvernement des 27 pays membres de l’UE sont tombés d’accord pour repousser la date du Brexit au 22 mai au plus tard, à condition que le parlement britannique ratifie l’accord de retrait de l’UE la semaine prochaine. La Chambre des communes a déjà rejeté cet accord à deux reprises, en janvier et en mars.

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