La Norvège en est certaine: la Main du Kremlin a piraté le système GPS de l'Otan

© Sputnik . Vladimir Rodionov / Accéder à la base multimédiaГород Осло, столица Норвегии
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L'imagination des pays occidentaux pour mettre en cause la Main du Kremlin semble épuisée. Ce sont donc d'anciennes accusations tout aussi folkloriques qui refont surface. La Norvège persiste et signe: la Main du Kremlin a piraté les GPS de l'Otan lors des exercices de novembre. Elle semble avoir aussi piraté les preuves, portées disparues.

Dans l'attente de nouvelles actions de la Main du Kremlin, ses admirateurs peuvent ranimer eux-mêmes une bonne vieille légende. Désormais, la Norvège soutient détenir «des preuves» que la Russie a perturbé le bon fonctionnement du système GPS pendant les dernières manœuvres de l'Otan. La Défense norvégienne affirme avoir demandé une explication à Moscou et, en outre, en avoir reçu une réponse.

Il y a quelques mois, la Norvège, ainsi que la Finlande, ont accusé la Russie d'avoir intentionnellement torpillé les exercices militaires Trident Juncture en perturbant le système GPS, des allégations fermement rejetées par Moscou. Aujourd'hui, le stade des accusations gratuites n'est plus que du passé:

«La Russie a demandé de lui fournir les preuves. Nous lui avons donné les preuves», notamment les données selon lesquelles les signaux GPS ont été bloqués, a déclaré le ministre norvégien de la Défense, Frank Bakke-Jensen, après une rencontre bilatérale avec la partie russe à Oslo.

Le nouvel épisode de cette histoire a été repris en premier par Reuters, et a fait ensuite le tour des médias anglo-saxons, dont le Daily Mail et le Business Insider.

«La Russie a dit "merci, nous reviendrons quand nos experts les auront examinées". Recevoir une telle réponse de la Russie est un signe positif», s'est félicité le ministre norvégien.

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Une fois cette réponse reçue, il a semblé s'en contenter et constaté paisiblement qu'«être voisin de la Russie [exigeait] de la patience». Interrogé sur la possibilité que la Russie ait ciblé exprès la Norvège, le ministre ne l'a pas dit directement:

«Ils [les Russes] s'entraînaient très près de la frontière et savaient que cela aurait un effet sur les territoires de l'autre côté», a-t-il indiqué, affirmant par ailleurs «reconnaître le droit de la Russie d'effectuer des exercices et d'améliorer ses capacités».

La suite au prochain épisode…

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