Macron à Angers: près d'un milliers de manifestants au centre-ville (images)

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Près d'un millier de manifestants se sont rassemblés à Angers pour l'arrivée d'Emmanuel Macron dans la ville dans le cadre du Grand débat. Des salariés du papetier ArjoWiggins, menacé de liquidation judiciaire, ont manifesté sur les voies de la gare.

Gare bloquée par des salariés d'Arjowiggins

La gare d'Angers a été bloquée par des manifestants qui sont descendus dans la rue à l'approche de l'arrivée du Président de la République dans la ville, selon des témoins oculaires et les médias locaux.

D'après BFM TV, ce sont des salariés de l'entreprise papetière ArjoWiggins qui manifestent sur les voies de la gare par crainte d'une liquidation judiciaire de leur société.

Emmanuel Macron s'est rendu ce jeudi à Angers pour s'entretenir avec des élus, puis il rencontrera des enfants d'une dizaine d'années dans le centre culturel de Beaupréau-en-Mauges. À Beaupréau, des préparatifs sont déjà en cours.

​​Ce déplacement est l'un des derniers du Président dans le cadre du Grand débat national lancé le 15 janvier afin de tenter de trouver une solution à la crise des Gilets jaunes.

Plusieurs secouristes de l'association Street Medic 49 sont arrivés sur place:

Les manifestants essayent de contourner le périmètre de sécurité mis en place pour bloquer les accès à la préfecture où déjeune Emmanuel Macron en compagnie d'une cinquantaine d'élus locaux et nationaux, relate Ouest-France.

​Pour leur part, les employés d'Arjowiggins ont fini par quitter la gare d'Angers, accompagnés par les forces de l'ordre:

Présence policière importante

Dans le centre-ville d'Angers, entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées sur la place du Grand théâtre avant de défiler, d'après 20 Minutes. Des internautes font état d'une importante présence policière dans le centre-ville:

Les CRS ont fait reculer le périmètre de sécurité devant le château d'Angers:

Débats à Angers

Lors de sa réunion avec les élus, le Président Macron a notamment promis qu'une rencontre serait organisée avec les salariés d'ArjoWiggins:

«Beaucoup de gens pensent que le Grand débat est terminé, et je suis là. J'ai pris l'engagement d'aller au contact et je tenais à le faire dans toutes les régions», a assuré le Président cité par Ouest-France.

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​Le chef de la République a également jugé nécessaire de «donner plus de pouvoirs aux élus sur le terrain et aux représentants de l’Etat sur le même terrain, pour adapter les normes».

Au terme de près de 4 heures de questions-réponses avec les élus, Emmanuel Macron a quitté la préfecture de Maine-et-Loire pour rejoindre Beaupréau.

Macron à la rencontre des enfants

Sans la salle de La Loge à Beaupréau, le Président français s'est entretenu avec une cinquantaine de jeunes issus de différents conseils municipaux d'enfants du département, ainsi que des collégiens suivant l'option «cadet de la sécurité civile».

Parmi les sujets évoqués figuraient notamment les problèmes environnementaux ainsi que le phénomène des violences, notamment les risques liés à l'utilisation des réseaux sociaux et le harcèlement, relate France 3.

Une quinzaine de Gilets jaunes ont fait leur apparition à Beaupréau face aux gendarmes postés au rond-point de l'Anjou:

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Un des enfants présents dans la salle n'a pas manqué de demander à Emmanuel Macron ce qu'il pensait du mouvement protestaire. Le Président a répondu qu'en novembre dernier «des gens se sont mis en colère» et ont dit «il faut que les choses changent».

«On a essayé de leur apporter des réponses dès décembre et on a lancé ces Grands débats», a expliqué le chef de la République cité par France 3.

«Et puis, on a vu des gens arriver des deux extrêmes (…) et puis des gens hyper violents, mais il n'y a rien, dans une démocratie, qui justifie qu'on soit violent», a-t-il insisté tout en soulignant qu'on «n'a pas le droit de dire: je ne suis pas d'accord, je casse tout».

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