«Journée apocalyptique»: le maire de Bordeaux appelle à une «ville morte» pour l’acte 20

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En prévision de l’acte 20 de la mobilisation des Gilets jaunes qui s’annonce «apocalyptique» à Bordeaux, des centaines de casseurs y étant attendus ce samedi, le maire Nicolas Florian a décrété «la ville morte à Bordeaux» en demandant à ses habitants de rester chez eux samedi.

Le maire de Bordeaux Nicolas Florian s'est exprimé ce vendredi matin à France 3 Occitanie sur la prochaine mobilisation des Gilets jaunes dans la ville, se disant «très inquiet de ce qui pourrait se passer» samedi étant donné que des centaines de casseurs sont attendus. D'où son appel à «une ville morte» samedi.

Selon lui des centaines de casseurs prêts à en découdre sont attendus dans le centre-ville. Face à cette situation, il a demandé aux commerçants de se protéger et aux habitants de rester chez eux pour ne pas prendre de risques.

«Moi je demande aux commerçants de baisser leurs rideaux, de se protéger. Et je demande aux Bordelaises et aux Bordelais de rester chez eux afin de permettre aux forces de police de faire leur travail et qu'on ne prenne pas le risque qu'il y ait un accident sur la ville», a appelé le maire.

Nicolas Florian a fait savoir qu'il a décrété «quelque part l'arrêt complet de la vie sur la ville pour protéger les biens, pour protéger les personnes».

«Demain, on s'attend à une journée apocalyptique», a-t-il déclaré en marge de la conférence de presse de restitution de Bordeaux2050.

Dans un communiqué, la préfecture de Nouvelle-Aquitaine a également indiqué prendre très au sérieux la «volonté manifeste de certains groupes, violents et très déterminés, de provoquer d'importants troubles à l'ordre public et des dégradations» et a indiqué avoir renforcé son dispositif de sécurité pour la journée du samedi 30 mars.

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