Dans un entretien sur BFM TV, Michael Di Meo, colonel de groupement de gendarmes mobiles dans la Gendarmerie nationale, s'est prononcé sur l'intervention des CRS, le 1er décembre 2018, dans un fast-food du VIIIe arrondissement parisien, où des manifestants étaient retranchés lors de l'acte 3 des Gilets jaunes.
«Quand je vois ça, je suis obligé d'aller dans le sens [des manifestants, ndlr], oui il y a des violences policières, là on est sur des violences policières», a-t-il reconnu.
🗨 "Oui, il y a de la violence policière, malheureusement."
— BFMTV (@BFMTV) 8. April 2019
➡ Ce colonel de gendarmerie reconnaît que des manifestants ont subi des violences de la part de CRS
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Interrogé sur l'incident du Gilet jaune matraqué par un policier lors de l'acte 20 à Besançon, le ministre de l'Intérieur a toutefois affirmé n'avoir jamais vu un policier attaquer un manifestant. Il a aussi lancé un appel, lors d'un entretien accordé à France 2, à ne pas faire d'amalgame entre les violences policières et le recours à la force.
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, a été saisie fin mars par la justice de 174 affaires de violences policières présumées lors des manifestations des Gilets jaunes.