Les forces de l’est libyen auraient frappé un camp près d’un port pétrolier d'ENI

© AFP 2023 MAHMUD TURKIATerminal pétrogazier de Mellitah, non loin de Zouara
Terminal pétrogazier de Mellitah, non loin de Zouara - Sputnik Afrique
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Un avion des forces de l’est libyen commandées par le maréchal Khalifa Haftar, a attaqué un camp de militaires alliés du Gouvernement d'union nationale, près du port pétrolier de Zouara, avance l'agence Reuters qui cite une source militaire et des habitants locaux.

Un camp de militaires alliés du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, reconnu par la communauté internationale, a été visé ce vendredi par un avion des forces de l'est libyen près du port pétrolier d'ENI à Zouara, a annoncé Reuters se référant à une source militaire et des habitants locaux.

La frappe est survenue au plus près d'un site pétrogazier, depuis le début d'une offensive lancée par l'Armée nationale libyenne (ANL) contre la capitale Tripoli la semaine dernière sur décision du commandant en chef de l'ANL, Khalifa Haftar.

Une vue aérienne de Tripoli, archives - Sputnik Afrique
La télévision annonce une frappe contre une base militaire à Tripoli par l’armée de Haftar
Zouara se trouve à l'ouest du port pétrolier et gazier de Mellitah, géré par le géant italien de l'énergie ENI et la compagnie nationale pétrolière libyenne NOC.

Le 11 avril, une base militaire du Gouvernement d'union nationale à Mitiga, à l'est de Tripoli, a essuyé une frappe de l'ANL. 

Le 5 avril, les troupes du maréchal Haftar avaient atteint les banlieues de Tripoli et pris le contrôle de l'aéroport international.

La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli du Gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l'Onu et l'UE, et dans l'est, d'un parlement élu par le peuple et appuyé par l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar. Le porte-parole du parlement Aguila Salah a déclaré le 12 avril à Sputnik qu'il ne travaillerait pas avec le gouvernement de Fayez el-Sarraj dont la candidature «a été proposée de l'étranger» et qui ne bénéficie pas de confiance au parlement.

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