Des cadres de l’UNEF se réjouissent de l’incendie de Notre-Dame de Paris

© Sputnik . Dominique Boutin / Accéder à la base multimédiaNotre-Dame de Paris en flammes
Notre-Dame de Paris en flammes - Sputnik Afrique
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Plusieurs membres du bureau de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) ont ouvertement plaisanté sur le fait que tout le monde s’était mis à pleurer pour l’incendie de la Cathédrale de Notre-Dame de Paris, l’une d’elle qualifiant la tragédie de «délire de petits blancs».

Tandis que l'incendie à Notre-Dame de Paris a meurtri les Français et au-delà, des cadres de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) ont exprimé sur Twitter leur incompréhension du fait que les «gens vont pleurer pour des bouts de bois» en se moquant ouvertement de cette réaction, ainsi que du recueillement national.

Hafsa Askar, vice-présidente de l'Unef Lille, a qualifié cette tragédie qui a causé la destruction d'une partie du monument historique de «délire de petits blancs». Edouard Le Bert, membre du bureau national, a lui estimé que rien de sérieux ne s'était passé. Après ces publications, ils ont supprimé leurs comptes Twitter.

Hafsa Askar n'en est d'ailleurs pas à ses premières remarques racistes. Malgré le fait que l'Unef affirme lutter officiellement contre les discriminations et le racisme, elle s'est souvent illustrée sur Twitter pour ses propos ouvertement anti-blancs.

Qui plus est, la présidente du Bureau, Mélanie Luce, n'a exprimé aucune condamnation envers ses collègues, mais a souligné qu'ils avaient le droit d'avoir une opinion distincte de celle de la majorité: «Rien ne justifie d'insulter, d'harceler, de menacer de viol & de bien d'autres choses les personnes qui ne sont ps d'accord».

Ensuite, l'Unef a posté sur son compte Twitter officiel qu'elle reconnaissait le poids historique de la cathédrale et son importance en tant que patrimoine national français. Le syndicat n'a cependant pas condamné les propos de ses cadres, il s'en est seulement dissocié.

Mélanie Luce a reconnu dans une interview au Figaro qu'elle s'était mal exprimée, car elle considérait que «la cathédrale représent[ait] un symbole pour tous les Français», et que «Notre-Dame n'[était] ni pour les blancs, ni pour les racisés, elle est emblématique pour tous».

Enfin, elle a fait savoir qu'une réunion afin de décider du sort des deux membres de l'Unef en question aura lieu prochainement.

«On essaie de faire attention aux personnes qu'on recrute, mais notre objectif principal est aussi l'éducation populaire», a-t-elle conclu.

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