La France commente la situation juridique de Ghosn au Japon en présence de Shinzo Abe

© AP Photo / Thibault CamusCarlos Ghosn
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Concernant le sort de Carlos Ghosn, la France respecte l'indépendance de la justice japonaise, mais reste vigilante quant au respect des droits de l'ancien PGD, a annoncé dans un communiqué l'Élysée à l'issue de l'entretien entre Emmanuel Macron et Shinzo Abe.

Au cours d'un entretien suivi d'un déjeuner à l'Élysée, le Président de la République et le Premier ministre japonais ont abordé la situation de Carlos Ghosn qui est actuellement détenu au Japon.

Selon un communiqué de l’Élysée, la France respecte l'indépendance de la justice japonaise, mais reste vigilante quant au respect des droits de l'ancien PGD.

«Nous respectons la souveraineté et l’indépendance de la justice du Japon, qui est un partenaire diplomatique de premier plan et un État démocratique», a indiqué la présidence dans un communiqué. «Nous sommes néanmoins très vigilants concernant le respect des droits et de l’intégrité de M. Ghosn en tant que citoyen français.»

«Il a été rappelé que Carlos Ghosn a droit au respect de la présomption d’innocence et à la protection consulaire, comme tous les ressortissants français», a ajouté l'Élysée à l'issue de l'entretien entre les deux dirigeants.

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En outre, les deux hommes «ont réaffirmé leur attachement à l'alliance Renault-Nissan qui vient de fêter ses 20 ans et qui est un symbole majeur de la coopération industrielle entre la France et le Japon». 

«Ce partenariat industriel vient de démontrer sa capacité de résilience, la complémentarité de ses membres et la pertinence de leur projet commun», a fait valoir la présidence.

Les procureurs japonais soupçonnent l'ex-dirigeant franco-libano-brésilien d'avoir violé ses obligations professionnelles et d'avoir causé à Nissan des pertes financières de l'ordre de cinq millions de dollars (4,45 millions d'euros) entre décembre 2015 et juillet 2018.

 

Carlos Ghosn, qui clame son innocence, avait été remis en liberté le 6 mars contre le versement d'une caution de neuf millions de dollars après 108 jours passés en détention, avant d'être de nouveau arrêté le 4 avril.

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