Deux jours après qu'Emmanuel Macron et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, ont réaffirmé ce mardi à Paris «leur attachement» à l'alliance Renault-Nissan, l’ex-président de cette dernière, Carlos Ghosn, a été libéré de prison sur décision du tribunal de Tokyo.
Une vidéo montrant le moment où M.Ghosn, encadré de gardiens, quitte la prison a été diffusée par la chaîne japonaise NHK.
日産自動車のゴーン前会長は午後10時20分ごろ、東京拘置所から保釈されました。https://t.co/KoDeUrJZTP#nhk_news pic.twitter.com/lRUvYabQHT
— NHKニュース (@nhk_news) April 25, 2019
Plus tôt dans la journée, le tribunal du district de Tokyo a accepté la demande de libération de Carlos Ghosn sous caution, laquelle s'élève à 500 millions de yens [4 millions d'euros environ, ndlr].
Le tribunal a également rejeté l’appel des procureurs qui estimaient qu’en cas de libération, M.Ghosn pourrait détruire des preuves ou faire pression sur des témoins.
Les procureurs japonais soupçonnent l'ex-dirigeant franco-libano-brésilien d'avoir violé ses obligations professionnelles et d'avoir causé à Nissan des pertes financières de l'ordre de cinq millions de dollars (4,45 millions d'euros) entre décembre 2015 et juillet 2018.
Carlos Ghosn, qui clame son innocence, avait été remis en liberté le 6 mars contre le versement d'une caution de neuf millions de dollars après 108 jours passés en détention, avant d'être de nouveau arrêté le 4 avril.