Ce symptôme anodin avertit d’une mort prochaine selon des scientifiques

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Le rapport entre la diminution de l’olfaction et le risque de décès chez les personnes âgées a été révélé par des chercheurs américains, a indiqué Live Science. Le risque de mourir dans dix ans est plus élevé de 62% pour les personnes en bonne santé atteintes d’hypoosmie que pour celles bénéficiant d’un bon odorat.

Des scientifiques de l'université d'État du Michigan ont découvert que les personnes âgées qui souffrent d'hypoosmie (la diminution de l'odorat) ont plus de risques de mourir dans dix ans que les autres, relate le portail d'information Live Science.

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2.300 personnes, âgées de 70 à 79 ans ont participé à l'étude menée par ce groupe de chercheurs depuis 1997-1998. Elles ont été invitées à identifier 12 odeurs communes. Au cours des 13 années, près de 1.200 volontaires ayant pris part à cette expérience sont morts.

D'après l'étude, les personnes dont les résultats au test étaient mauvais, étaient à 46% plus exposées au risque de mourir dans dix ans, que ceux qui ont réussi ce test. Les chercheurs ont également établi que 28 de ces 46 % pouvaient être expliqués par la maladie de Parkinson, la démence et une brusque perte de poids involontaire, tous capables d'altérer l'odorat tout en réduisant la durée de vie.

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Les 72 autres pourcents restent inexpliqués, mais peuvent être associés à des problèmes de santé insignifiants qui s'aggravent finalement, affirment les auteurs de l'étude, publiée dans la revue Annals of Internal Medicine.

Les résultats de la recherche ont également démontré que la diminution de l'olfaction avait été l'indice principal de la mort rapide de personnes en bonne santé. La probabilité d'un décès vers la dixième année de l'expérience augmentait de 62% en comparaison avec les patients dotés d'un bon odorat. Cependant, ce chiffre baissait jusqu'à 30% vers la treizième année.

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