FSU en colère: «on nous a volé notre manifestation à Paris»

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1er-Mai à Paris, 2019 - Sputnik Afrique
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La fête du Travail, qui a réuni cette année des cortèges syndicaux et des Gilets jaunes, a été marquée par des heurts à Paris. Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fédération syndicale unitaire (FSU) citée par Le Parisien, a déclaré avoir l’impression que la manifestation avait été volée aux syndicats.

Les militants de la Fédération syndicale unitaire (FSU), qui voulaient défiler ce mercredi 1er mai à l’occasion de la fête du Travail, ont quitté le cortège à Paris quand la situation a dégénéré et estiment que la manifestation leur a été volée, a annoncé Le Parisien, se référant aux propos de Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.

«On s’est fait voler notre manifestation. À Paris, tout du moins. Ailleurs en France, cela ne s’est pas passé ainsi. En province, les manifestations se sont bien déroulées, il y avait du monde. Mais ce qui s’est passé à Paris est grave», a indiqué Mme Groison.

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EN CONTINU Black blocs, Gilets jaunes, dispositif de haute sécurité… un 1er-Mai «à risque»
D’après elle, la FSU a décidé de retirer son camion du cortège parisien pour ne pas prendre de risque après qu’un de ses militants a été légèrement blessé et que son camion a été abîmé après une charge de CRS non loin de Montparnasse.

«Pour la deuxième année consécutive, il y a un problème grave lors du 1er-Mai. On ne peut pas s’habituer à cela, à ce que les organisations syndicales ne puissent pas manifester le jour de la fête du Travail. Je veux comprendre: comment, après avoir mis autant de forces de l’ordre sur le terrain, est-il possible que nous n’ayons pas pu manifester? Comment un camion, censé être sécurisé par les forces de l’ordre, a pu être chargé?»

Des heurts ont eu lieu, à partir de 13h00 à Montparnasse, entre black blocs et forces de l’ordre, puis à l’approche de la place d’Italie, précise Le Parisien.

«Nous sommes en colère. C’est le 1er mai, la fête du Travail et nos militants ne peuvent pas manifester!», s’est indignée la secrétaire générale de la FSU.

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Premiers heurts entre police et black blocs avant la manifestation du 1er mai à Paris
La capitale a été placée sous haute sécurité en raison des risques de violences de la part de manifestants radicaux, a déclaré mardi 30 avril le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, évoquant le nombre de 7.400 policiers et gendarmes à Paris, mais également des interpellations préalables. Les forces de l'ordre s'attendaient à un défilé de syndicalistes et de Gilets jaunes, mais aussi à la présence de casseurs, parfois venus de l'étranger, et de black blocs.

À 18h00, 330 interpellations et 17.706 contrôles préventifs avaient été effectués à Paris, selon la préfecture de police. 220 personnes ont été placées en garde à vue.

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