5 ans pour rebâtir Notre-Dame? Facile, pour cette société néerlandaise de 3D

© Sputnik . Dominique Boutin / Accéder à la base multimédiaNotre-Dame de Paris
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Un groupe néerlandais propose de reconstruire les parties endommagées de la cathédrale Notre-Dame de Paris à l’aide d’imprimantes 3D. Leur méthode est plus rapide et moins chère que la taille de pierres.

Les cendres de Notre-Dame pourraient servir à récréer ses éléments disparus ou abîmés dans l’incendie: l’entreprise néerlandaise Concr3De souhaite les utiliser pour reconstruire les parties manquantes de la cathédrale, grâce à des imprimantes 3D, rapporte Le Figaro.

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Jamais employée jusqu’à présent dans un tel projet, cette méthode, qui est plus rapide et moins chère que la taille de pierres, aiderait à respecter le délai de 5 ans, voulu par le Président Macron pour la restitution complète de la cathédrale, indique le journal.

Pour Eric Geboers, cofondateur de Concr3De, la réutilisation des cendres récoltées sur les lieux de l’incendie «permettrait de garder une partie de l’âme du bâtiment» et «faire du feu un nouveau chapitre dans son histoire».

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Le groupe néerlandais compte utiliser une technologie de «jet de liant»: il s’agit du mélange d’une poudre fine (cendres et calcaire broyé) et d’une encre, ainsi que des composés inorganiques. Le matériau final ne contiendra «pas de plastiques, de colle ou de résine», promet M.Geboers cité par Le Figaro.

Pour prouver la fiabilité de cette technologie, les spécialistes de Concr3De ont réalisé une impression de l’une des plus célèbres gargouilles de Notre-Dame, Stryge, à partir d’une modélisation 3D:

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Публикация от CONCR3DE (@concr3de) 19 Апр 2019 в 3:13 PDT

Toujours d’après M.Geboers, l’ensemble des parties en pierre endommagées peuvent être imprimées en 3D en un matériau qui résiste «au gel, à la moisissure, au feu, aux acides et aux sels d’une façon similaire à du calcaire classique».

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