Fuite de gaz moutarde datant de la Grande Guerre détectée en mer du Nord

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Des traces de contamination au gaz moutarde ont été détectées dans les eaux de la mer du Nord, au nord de la Belgique. Selon un quotidien local, cela provient d’un «cimetière» de munitions qui contient près de 35.000 tonnes de bombes immergées datant de la Première Guerre mondiale.

Un écoulement de gaz moutarde (ou gaz ypérite) a été repéré en mer du Nord, rapporte le quotidien belge Het Laatste Nieuws. D'après la source, la substance dangereuse en question provient de bombes datant de la Première guerre mondiale.

Vickers machine gun crew with gas masks - Sputnik Afrique
Le gaz moutarde, héritage malheureux de la Première guerre mondiale

Comme en informe l'édition, les munitions, en tout près de 35.000 tonnes de bombes et grenades immergées après la fin de la guerre, ont été localisées en mer du Nord, près de la commune de Knokke-Heist, dans le nord de la Belgique.

Le quotidien cite le gouverneur de Flandre occidentale, Carl Decaluwé, qui a ordonné d'évacuer ce «cimetière» des munitions.

«Il vaut mieux le faire avant que la fuite de gaz ne devienne plus importante», a-t-il expliqué.

Le gaz moutarde s'attaque avant tout aux yeux et à la peau. Si les yeux du sujet touché ne sont pas protégés, il peut devenir aveugle, temporairement ou définitivement. Au contact de l'ypérite, des abcès se forment sur la peau, et sa pénétration dans les poumons entraîne de graves lésions des voies respiratoires.

Ce gaz peut être inhalé sans que l'on s'en rende compte, pour faire ressentir ses effets quelques heures après l'intoxication.

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