Mort mystérieuse d’un policier dont aucun des deux parachutes ne s’est ouvert

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Un major de police en poste à la Sûreté urbaine des Yvelines s’est tué dimanche 5 mai lors de son deuxième saut en parachute. L’enquête n’exclut pas un acte volontaire. Il y a quelques années, le policier avait refusé de serrer la main à François Hollande et Manuel Valls, dénonçant des problèmes au sein de la police.

Les faits se sont déroulés dimanche 5 mai alors que le major de police Sylvain Grandgirard sautait en parachute. Âgé de 47ans, il était en poste à la Sûreté urbaine de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

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Avant la chute fatale, Sylvain Grandgirard avait déjà effectué un premier saut au sein du club de parachutisme Air Libre Parachutisme de Saint-Aubin-sur-Scie (Seine-Maritime).

Contacté par le site Actu17, le directeur technique du club de parachutisme a expliqué que c'est au parachutiste de plier son parachute principal. La voile de secours, pliée et révisée annuellement, s'ouvre manuellement, mais aussi automatiquement à l'aide d'un système de sécurité lorsque la parachutiste se rapproche du sol, à partir de 250 mètres d'altitude.

Ainsi, ni le premier ni le second parachute du policier ne se sont ouverts. En effet, le système de déclenchement automatique du parachute de secours peut être désactivé. Une enquête a été ouverte. Toutes les pistes sont étudiées par les enquêteurs, y compris celle du suicide, poursuit le média.

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De son vivant, Sylvain Grandgirard était connu au sein des services de police. Il a dirigé la Brigade anticriminalité (BAC) de Mantes-la-Jolie pendant plusieurs années avant de partir pour quelques mois en Haïti dans le cadre de l'Onu.

Il avait récemment demandé sa mutation alors qu'il était affecté à la Sûreté urbaine de Mantes-la-Jolie.

Le 17 juin 2016, il avait refusé de serrer la main à François Hollande et Manuel Valls lors de la cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat de Magnanville.

Suite à la cérémonie, il avait expliqué son geste par le fait que «la police manque de moyen» et qu'«il y a trop de problèmes dans la police, on en a ras-le-bol!», avait-il déclaré, exigeant «des actes».

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