La Russie, nouveau médiateur entre la Corée du Nord et les États-Unis?

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Alors que les négociations entre les États-Unis et la Corée du Nord patinent, Pyongyang semble vouloir faire de Moscou un médiateur entre lui-même et Washington. Les États-Unis vont-ils s'en accommoder? Pascal Dayez-Burgeon, ancien diplomate français en Corée du Sud, fait le point sur ce dossier pour le Désordre mondial.

Le 25 avril dernier, Vladimir Poutine a rencontré pour la première fois, à Vladivostok, le leader nord-coréen Kim Jong-un. Cette réunion fait suite au sommet controversé entre Donald Trump et Kim Jong-un au Vietnam de février dernier, que Trump a quitté tôt et apparemment sans réel progrès.

Si l'objectif américain est la dénucléarisation de la Corée du Nord, celui de Pyongyang est économique, à commencer par la levée des sanctions. Après sa rencontre avec Kim Jong-un, Poutine a déclaré que le point de blocage était le manque actuel de respect du droit international. Il semble suggérer que la Corée du Nord n'accepterait la dénucléarisation que si elle estimait qu'elle ne serait pas envahie du fait de son désarmement.

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Poutine a également déclaré que Kim avait explicitement demandé à la Russie de discuter de la position de la Corée du Nord avec les États-Unis, plaçant Moscou en position de médiateur. Les États-Unis auraient-ils pu imaginer qu'ils auraient besoin de bonnes relations avec la Russie pour traiter avec la Corée du Nord, la Chine, l'Iran ou la Syrie?

Comment les États-Unis vont-ils gérer ce nouvel état de fait? Vont-ils privilégier les postures politiques ou les résultats pragmatiques? Pour répondre à ces questions, Rachel Marsden reçoit Pascal Dayez-Burgeon, ancien diplomate français en Corée du Sud et directeur du bureau du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) à Bruxelles.

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