Le paradoxe français infirmé par une étude chinoise

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L’effet bénéfique du célèbre paradoxe français, selon lequel une consommation modérée d’alcool peut réduire le risque de maladie coronarienne, est battu en brèche par une étude chinoise publiée dans la revue The Lancet.

Une consommation modérée d'alcool n'a rien à voir avec un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires, affirment les auteurs d'une étude chinoise d'envergure rendue publique dans la revue The Lancet.

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Les effets de l’alcool se ressentent même après six semaines d’abstinence
Pendant cette recherche, qui a duré près de 10 ans, les spécialistes ont suivi l'évolution de la santé de 512.715 adultes vivant dans 10 régions de Chine, tout en prenant en compte leur consommation d'alcool et d'autres caractéristiques.

Les résultats de l'étude ont montré que la tension artérielle et le risque d'accident vasculaire cérébral augmentaient de concert avec l'augmentation de la consommation d'alcool.

Quant aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) et aux hémorragies intracérébrales, une absorption moyenne d'alcool est associée à un risque de maladie. Les affirmations précédentes d'après lesquelles une faible consommation journalière serait en mesure de protéger contre les accidents vasculaires cérébraux sont donc fausses, ont conclu les chercheurs.

Le paradoxe français a été présenté en 1992 par Serge Renaud et Michel de Lorgeril dans The Lancet. Selon lui, une consommation journalière de 20 à 30 grammes d'éthanol, soit deux à trois verres standards, était capable de réduire le risque de maladie coronarienne de 40%.

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