Pour Laurence Vanin, n’est «smart» que la «city» qui philosophe

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Philosophe et dirigeante de la toute nouvelle chaire «Smart City: Philosophie et Éthique», Laurence Vanin distille ses réflexions philosophiques pour accompagner le monde dans son changement vers le tout connecté, où même les villes sont «smart».

Philosophe issue de l’école de pensée leibnizienne, Laurence Vanin dirige depuis quelques mois la chaire «Smart City: Philosophie et Éthique». Oui… Smart City, ces villes intelligentes et connectées émergeant çà et là dans le monde, s’équipant à grand renfort de nouvelles technologies pour mieux satisfaire les attentes du citoyen 4.1.

Cette chaire, clairement ancrée dans notre XXIe siècle, amène les principaux acteurs (collectivités, entreprises, ingénieurs…) de ces villes d’aujourd’hui et de demain à se poser de nouvelles questions. Des questions, comme son nom l’indique, philosophiques et éthiques, liées à la place de l’homme dans un monde automatisé, à sa vulnérabilité face aux données librement accessibles, mais aussi liées à la cohabitation entre neuf et ancien et à notre propre résilience. Un modèle de «Smart City» français indépendant des schémas dessinés par les grands méchants GAFAM est-il possible?

«On devient des citoyens de verre, transparents à tout, mais à un moment donné, où va-t-on placer la zone d’opacité? Où est ce qu’on va renouer avec sa propre liberté et que nous allons trahir la DATA et l’intelligence artificielle?»

 

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