René De Obaldia, le vert, le vers et le verbe

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«Comment tu t’appelles?» reçoit l’académicien René De Obaldia, qui se confie en toute humilité sur une vie de succès, ses rapports avec l’école et les merveilleuses rencontres qui ont peuplé sa vie et chargé la tête de ce grand écrivain dramaturge de 1.001 citations.

Petit fils du deuxième Président de la République du Panama, poète, écrivain, dramaturge et membre de l’Académie française, dans le fauteuil de Julien Green, pour notre plus grand plaisir, René De Obaldia nous apporte son humour et sa verve légendaire.

À notre micro, l’académicien reviendra sur passé scolaire de cancre et sur les tourments de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il sera arrêté puis enfermé dans un camp de travail pendant près de 4 ans et demi.

Il évoquera les états de grâce qui l’habitent parfois, mais aussi la perte tragique de sa femme, qui marquera un coup d’arrêt à sa carrière d’écrivain, ainsi que sur ses débuts de dramaturges «sans faire exprès», comme il le dit lui-même. Une émission pleine de tendresse et d’humilité, où l’une des plus grandes plumes du pays explique que finalement, si c’est dans l’écriture qu’il a laissé son inspiration s’exprimer, c’est parce que pour être peintre, il lui aurait fallu acheter des toiles et de la couleur. Une bien belle rencontre, rythmée de maximes aux origines illustres.

«Je suis interviewé très souvent et vu mon âge on me parle souvent de la mort. Je dis que la mort, c’est la chose la plus banale et la plus naturelle qui soit et que ma mort m’importe peu. Ce qui est terrible, c’est la mort des autres, la mort des êtres chers.»

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