Le demi-frère de Kim Jong-un était un informateur de la CIA, selon le WSJ

© REUTERS / THOMAS PETERRetrato de Kim Jong-nam na revista chinesa, 27 de fevereiro de 2017
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Deux ans après l’assassinat du demi-frère de Kim Jong-un dans l'aéroport de Kuala Lumpur, de nouveaux éléments font leur apparition. Selon le Wall Street Journal, Kim Jong-nam était un informateur de la CIA et se trouvait en contact avec les services de sécurité d'autres pays, en particulier de la Chine.

Kim Jong-nam, le demi-frère du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un qui a été assassiné en Malaisie en 2017, était un informateur de la CIA, a annoncé le 10 juin le Wall Street Journal, en ajoutant que de nombreux détails sur leur relation restaient flous.

«Plusieurs anciens responsables américains ont dit que le demi-frère, qui a vécu hors de Corée du Nord pendant de nombreuses années et qui n'avait aucune base connue à Pyongyang, ne serait probablement pas en mesure de fournir des détails sur le fonctionnement interne de ce pays secret», rapporte le journal.

Comme l’indique le WSJ, cité par Reuters, ces anciens responsables ont également affirmé que Kim Jong-nam était en contact avec les services de sécurité d'autres pays, en particulier de la Chine.

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Et si le demi-frère de Kim Jong-un, empoisonné en Malaisie, avait sur lui un antidote?
Une source citée par le quotidien indique également que Kim Jong-nam se serait rendu en Malaisie en février 2017 pour rencontrer son contact de la CIA, même si ce n'était peut-être pas le seul but de son voyage.

Un citoyen nord-coréen est décédé à l'aéroport de Kuala Lumpur le 13 février. La police a trouvé sur sa peau des traces de l'agent neurotoxique VX, interdit en vertu de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC). La victime s’est avérée être Kim Jong-nam, 45 ans, demi-frère du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Des images de vidéosurveillance ont montré que Kim Jong-nam avait été approché par deux femmes qui lui avaient projeté quelque chose au visage. L'Indonésienne Siti Aisyah et la Vietnamienne Doan Thi Huong accusées d'avoir tué Kim Jong-nam en aspergeant son visage d'un agent neurotoxique, le VX, à l'aéroport de Kuala Lumpur, ont été libérés.

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