Un gendarme de plus se donne la mort avec son arme de service

© Sputnik . Natalia Seliverstova / Accéder à la base multimédiaUn gendarme à Paris
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Les forces de l’ordre viennent de perdre un membre de plus, à Nîmes où un gendarme a mis fin à ses jours à son domicile, dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 juin. Ce qui fait réviser encore une fois à la hausse le nombre de drames au sein de ces professions.

Un gendarme de la compagnie de Nîmes s’est ôté la vie à son domicile. Son arme de service se trouvait à côté de son corps, découvert au petit matin, a relaté Métropolitain. Le drame serait survenu dans la nuit ou tôt ce mardi matin 25 juin.

Le militaire était l’adjoint du commandant du peloton de surveillance et d’intervention (Psig) de Nîmes, a précisé le journal, ajoutant qu’une autopsie avait été requise par le parquet.

Une enquête a été ouverte.

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Un policier s’était déjà récemment donné la mort dans l’agglomération de Nîmes. Affecté au commissariat du XIXe arrondissement de Paris, il avait été découvert mort le 13 juin. Une arme à feu était près de lui et l'on sait qu'il est décédé par balle, avait indiqué France 3 Occitanie. Il s’agissait de son arme de service.

En 2018, quelque 33 gendarmes ont mis fin à leurs jours, ainsi que 35 policiers nationaux, rappelle Métropolitain. Plus de 50 membres des forces de l'ordre se sont ôté la vie depuis le début de l'année, avait précédemment annoncé Actu 17. Le taux de morts volontaires dans la profession est supérieur de 36% à celui de la population générale, selon une étude de l'Inserm.

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