La paix au Moyen-Orient passe-t-elle par «l’Alliance de l’Est»?

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Les membres et observateurs de l’Organisation de coopération de Shanghai sont au cœur des enjeux géopolitiques: Russie, Chine, Inde, Pakistan, Iran, Afghanistan, Turquie… Cette structure détient-elle les clefs du règlement des conflits dans la zone? Emmanuel Dupuy, président de l’IPSE et Pierre Picquart, docteur en géopolitique en débattent.

L’Alliance de l’Est, également connue sous le nom d’«Organisation de coopération de Shanghai», s’est réunie la semaine dernière à Bichkek, au Kirghizistan. Dans un monde de plus en plus multipolaire, que pourrait accomplir une alliance eurasienne dirigée par la Chine, la Russie, l’Inde et le Pakistan?

On peut déjà constater l’avantage de disposer d’un cadre de médiation et de coopération entre deux puissances nucléaires qui se sont récemment affrontées ouvertement: l’Inde et le Pakistan. Et tandis que les langues officielles de l’organisation des huit États membres sont le russe et le chinois, les États observateurs et les partenaires du dialogue incluent certains des foyers de tension actuels dans le monde, notamment l’Iran, l’Afghanistan et la Turquie. Est-il réaliste d’imaginer que ce club pourrait détenir la clef du règlement des conflits en cours au Moyen-Orient et ailleurs?

Et ce ne sont pas seulement les affaires étrangères qui préoccupent les États membres, mais aussi la politique intérieure. Comment cette coalition de nations, dont plusieurs sont en cours de développement et de transition et donc confrontés à des difficultés croissantes, pourrait-elle servir les citoyens de ses États membres?

Emmanuel Dupuy, président de l’IPSE (Institut Prospective et Sécurité en Europe) et Pierre Picquart, docteur en géopolitique et en géographie humaine à l’université de Paris-VIII, spécialiste de la Chine et du monde chinois, en débattent au micro de Rachel Marsden.

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