Une séquence montrant un court épisode qui s’est produit en marge de l’acte 32 des Gilets jaunes à la Ronde Couture, à Charleville-Mézières, a été envoyée par un certain Vincent Marcel au journaliste David Dufresne qui l’a rendue publique sur Twitter. Sur la vidéo, un groupe de policiers assènent des coups de poing et de pied à un homme, le mettant contre le capot d’une voiture.
allo @Place_Beauvau - c'est pour un signalement - 850
— David Dufresne (@davduf) 25 juin 2019
«la victime n'était pas violente et portait des appareils "pour raison de santé".»
Parking Intermarché à la Ronde Couture, Charleville-Mézière, #ActeXXXII Source et enquête: @vincentmarcel13 pic.twitter.com/IBQs4HLO1o
Selon la légende accompagnant la séquence, «la victime n'était pas violente et portait des appareils "pour raison de santé"».
«Les officiers dirigés par le commandant [son nom est rayé] l’ont interpellé arbitrairement alors qu’il [le Gilet jaune] retournait tranquillement à son véhicule. Il ne s’est pas laissé faire, ce qui a provoqué ces violences».
Auparavant, Brigitte Jullien, directrice de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), avait «totalement» réfuté le terme de «violences policières». Confirmant toutefois qu'au cours des manifestations il y a eu des blessures et des cas d'usage de la force par la police, Mme Jullien a indiqué que le travail de l’IGPN était «de chercher à savoir si cet usage était légitime et proportionné». D'après elle, 265 enquêtes judiciaires liées au mouvement des Gilets jaunes ont été ouvertes depuis novembre dernier. Environ un tiers d’entre elles portent sur l’utilisation de LBD.