L’Union africaine condamne le raid meurtrier contre un centre de migrants en Libye

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L’Union africaine a «condamné fermement» la frappe aérienne non revendiquée qui avait fait plus de 40 morts dans un centre de détention de migrants dans la banlieue de Tripoli.

L’Union africaine a condamné le raid aérien contre un centre de détention de migrants près de Tripoli qui avait fait au moins 44 morts, selon les données fournies par la mission des Nations unies en Libye.

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Le président de la commission de l’UA Moussa Faki Mahamat a réclamé «une enquête indépendante pour s’assurer que les responsables du meurtre horrible de ces civils rendent des comptes».

Le ministère français des Affaires étrangères a également condamné la frappe dans un communiqué:

«À la suite de ce drame, la France appelle à nouveau les parties à une désescalade immédiate et à la cessation des combats», lit-on dans le document.

L’attaque aurait également fait au moins 70 blessés, selon des sources sur le terrain citées par les médias européens. Le gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a attribué la frappe au «criminel de guerre Khalifa Haftar», accusant ses forces d’avoir mené une attaque «préméditée» et «précise».

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Précédemment, un commandant de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar avait promis d’intensifier les raids aériens sur la capitale en réaction à la récente perte par ses forces de la ville stratégique de Gharyan.

Début avril, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est du pays plongé dans le chaos depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011, mène une offensive en vue de conquérir Tripoli où siège le gouvernement de Fayez el-Sarraj. L’armée du maréchal Haftar soutient pour sa part la Chambre des représentants, installée en 2014 à Tobrouk avant de déménager à Benghazi en 2019.

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