Le maire de Biarritz tente de dissiper les inquiétudes liées à l’organisation du G7

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L’organisation du sommet du G7 du 23 au 26 août à Biarritz suscite diverses inquiétudes, notamment concernant de possibles répercussions pour les commerçants et des «manifestations violentes». Interrogé par 20 minutes, le maire de la ville, Michel Veunac, a tenté de rassurer les habitants.

Dans une interview accordée à 20 minutes, le maire de Biarritz, Michel Veunac, a commenté les contraintes imposées par l’organisation du sommet du G7 du 23 au 26 août.

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Interrogé sur les craintes des commerçants concernant une possible baisse de leur chiffre d’affaires, il a assuré que Biarritz ne serait «pas bunkérisée», et surtout, que la ville ne serait pas «morte».

«Je comprends les inquiétudes, mais je dis qu’il faut rester ouvert. Biarritz sera la ville la plus sanctuarisée de la Terre au moment du G7, et il va y avoir une population rapportée conséquente, avec notamment 3.500 journalistes qui auront besoin de consommer», a-t-il précisé.

Il a également indiqué que l’État étudiait «des possibilités d’indemnisation» pour ceux qui enregistreraient des pertes.

Deux zones de sécurité prévues

En ce qui concerne les mesures de sécurité qui seront prises lors du sommet, le maire de Biarritz a indiqué que deux zones de sécurité qui n’engloberaient «pas la totalité de la ville» seraient mises en place.

«Dans la première zone – la bleue –, la vie continuera, à condition de s’être muni du badge qui autorise à circuler», a déclaré M.Veunac en précisant que plus de 15.000 badges avaient déjà été distribués.

La deuxième zone ne sera accessible qu’avec une accréditation.

«Sur le bord de mer en revanche, ce sera la zone rouge, entre les sites occupés par le G7, dont l’hôtel du Palais qui recevra les sept délégations majeures», a-t-il indiqué.

Un contre-sommet du G7 aussi envisagé

Afin de prévenir d’éventuelles «manifestations violentes», le préfet des Pyrénées-Atlantiques est «en train d’organiser avec les associations opposées au sommet un site où ils pourront manifester», a ajouté Michel Veunac. Il a salué l’idée de ce «contre-sommet».

«Ce que nous voulons éviter, ce sont les black blocs, les casseurs, les vandales», a-t-il déclaré.

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Selon lui, il y a le risque que les casseurs «essaient de se mêler aux manifestants pacifiques», en particulier en périphérie. Il a assuré que «beaucoup de mesures» seraient prises pour l’éviter.

Le 4 juillet, Christophe Castaner a promis lors de son déplacement à Biarritz une «mobilisation exceptionnelle des forces de sécurité intérieure» durant le G7. Selon lui, elles «neutraliseront» toute manifestation violente qui éclaterait en marge du sommet.

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