Muriel Robin sur les féminicides: «Je demande au Président combien vaut une femme» - vidéo

© SputnikMuriel Robin au rassemblement Stop Féminicides à Paris
Muriel Robin au rassemblement Stop Féminicides à Paris - Sputnik Afrique
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Prenant part ce 6 juillet à un rassemblement à Paris réclamant des mesures urgentes pour combattre les féminicides, l’actrice Muriel Robin a expliqué aux journalistes ce que les manifestants attendaient des pouvoirs publics et s’est adressée au Président, lui demandant combien valait la vie d’une femme.

«Le machisme tue tous les jours», «Stop féminicides»: c’est autour de ces slogans que des centaines de personnes, aussi bien des femmes que des hommes, se sont rassemblées ce samedi 6 juillet place de la République, à Paris.

Présente dans leurs rangs, l’humoriste et actrice française Muriel Robin a exposé devant la presse l’objectif du rassemblement qui s’est d'ailleurs tenu le lendemain d’un nouveau drame, dans lequel un homme a tué son épouse sous les yeux de leurs trois enfants. D’après elle, le but est d’incarner «celles qui ne sont plus là» et de «s’adresser une fois de plus aux autorités», alors qu’on assiste à une situation de non-assistance à personnes en danger.

«Je demande au Président combien vaut une femme et j’attends de lui une réponse», a-t-elle déclaré devant les médias.

«Le boulot n’est pas fait par le gouvernement» mais par les associations

Interrogée par un journaliste sur ce que les manifestants attendaient des pouvoirs publics, Muriel Robin a répondu: de l’argent, de l’aide et, avant tout, que les lois soient appliquées. Et de préciser qu’on n’avait pas le droit de refuser une plainte en théorie, mais que la réalité était tout autre.

Selon elle, les autorités doivent suivre l’exemple de l’Espagne et du Canada.

© SputnikRassemblement Stop Feminicides à Paris
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Rassemblement Stop Feminicides à Paris

«Le boulot n’est pas fait par le gouvernement. Le gouvernement ne fait pas son travail. Nous avons rencontré Mme Belloubet qui nous a écoutés, et qui s’est engagée et a tenu ses engagements. Ce sont de petites choses, mais qui sont importantes. Avec Édouard Philippe nous avons fait l’aumône. Rien n’a été entendu», poursuit-elle, ajoutant qu’il fallait soutenir les associations qui faisaient le travail.

​«Il faut arrêter ce carnage», a-t-elle encore insisté.

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