La chancelière allemande s’est exceptionnellement assise sur une chaise lors d’une cérémonie d’honneurs militaires organisée ce jeudi 11 juillet à l’occasion de la visite de son homologue danoise Mette Frederiksen, relatent les médias allemands.
La première ministre danoise était elle aussi assise, aux côtés de la chancelière, lors de la cérémonie.
Premiere für einen Kanzler: Nach 3 öffentlichen Zitter-Attacken wird Kanzlerin Angela Merkel die Hymne heute im Sitzen hören...@BILD_Politik pic.twitter.com/L2mR8xeMNU
— Peter Tiede (@PeterTiede) 11 juillet 2019
D’après le journal Bild, le protocole a été modifié sur demande de Mme Merkel qui avait été prise le 10 juillet d’une crise tremblements, la troisième en moins d’un mois, alors qu’elle se tenait debout près du Premier ministre finlandais Antti Rinne pendant un cérémonial militaire à Berlin.
Cette fois, Mme Merkel n’a pas tremblé. Les mains sur les genoux, elle a écouté les hymnes. Puis, les deux ministres ont passé en revue les troupes.
Lors d’une conférence de presse conjointe, Mme Merkel est revenue sur sa santé:
«Premièrement, vous pouvez être sûrs que je comprends toute la responsabilité du poste que j'occupe et par conséquent, je traite les problèmes de santé de manière responsable. Deuxièmement, vous pouvez aussi être certains qu’en tant qu’être humain, j’ai intérêt à rester en bonne santé et que je prends soin de ma santé»
Les trois accès de tremblements dans des circonstances identiques
Selon le magazine Spiegel, les crises de tremblement de Mme Merkel, qui fêtera ses 65 ans mercredi 17 juillet, surviennent quand elle est obligée de rester debout longtemps lors d’une cérémonie officielle.
Après sa crise du 10 juillet, la chancelière a de nouveau assuré aller «très bien», tout comme après les crises précédentes qui lui ont déjà valu des réflexions sur son état de santé.
Déshydratation ou réaction psychologique?
La chancelière avait attribué les tremblements du 18 juin à une déshydratation liée à la forte chaleur qui régnait sur Berlin. Mais le 10 juillet, il faisait 20°degrés Celsius dans la capitale allemande, excluant ainsi tout incident lié à la chaleur.
Lors de sa deuxième crise, l’entourage de Mme Merkel a tenté d’expliquer son malaise par une réaction psychologique liée au souvenir anxieux de sa première crise du 18 juin.