«Les tirs de LBD visent à répondre à des agressions» subies par les forces de l’ordre

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Environ 550 membres de la Gendarmerie nationale ont été blessés depuis le début des protestations des Gilets jaunes en France. Pour son directeur général, le mouvement de contestation a été violent «depuis le début».

Au cours des manifestations des Gilets jaunes, 550 gendarmes ont subi des blessures de différents degrés à travers la France, a fait savoir le directeur général de la Gendarmerie nationale Richard Lizurey.

«Nous avons 550 gendarmes blessés, de degrés divers. Ça montre la violence que les militaires et les fonctionnaires de police ont subie, cette violence a été constante depuis le début et il a fallu évidemment que les personnes puissent se défendre», a déclaré le général sur l’antenne de RTL.

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Interrogé sur les violences «illégitimes» commises par les forces de l’ordre lors des protestations des Gilets jaunes, M.Lizurey a tenu à défendre l’utilisation de lanceurs de balles de défense (LBD) par policiers et gendarmes:

«Les tirs de LBD visent à répondre à des agressions. […] Un fonctionnaire ou un militaire qui utilise le LBD […] le fait parce qu’il est agressé à un moment donné», explique-t-il.

Dans le même temps, il souligne que l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) avait été saisie de 15 enquêtes judiciaires concernant des tirs de LBD.

Gilets jaunes victimes de violences policières

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Fin avril, un collectif de victimes de violences policières a affirmé que 22 personnes avaient perdu un œil et cinq autres avaient été amputées d’une main depuis le début du mouvement des Gilets jaunes en France.

Le ministère de l’Intérieur comptabilisait pour sa part début mars 13.095 tirs de LBD depuis l’acte 1 de ce mouvement social inédit.

Le recours à la force par les policiers français a été notamment mis en cause par l’Organisation des Nations unies, qui a reproché à la France son «usage violent et excessif de la force» face aux Gilets jaunes.

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