Lors d’un échange téléphonique avec Macron, Trump se dit préoccupé par la taxe GAFA

© AP Photo / Thibault Camus Emmanuel Macron et Donald Trump
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L’entretien téléphonique qu’Emmanuel Macron a eu avec Donald Trump a porté notamment sur le dossier iranien et a été l’occasion pour le Président américain de formuler sa préoccupation face au projet d'établissement d’une taxe sur les géants du numérique (GAFA), qui frapperait de plein fouet Apple, Facebook et Google.

Le Président français a eu, vendredi 19 juillet, un échange téléphonique avec son homologue états-unien, qui a porté entre autres sur l’Iran, ont annoncé les médias américains. Les deux dirigeants ont notamment évoqué les efforts à déployer afin d’empêcher Téhéran de disposer de l’arme nucléaire, a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Judd Deere, dans un communiqué.

En outre, Donald Trump a fait part à Emmanuel Macron de sa préoccupation au sujet du projet d'une taxe nationale visant les géants du numérique (GAFA). EN effet, celui-ci prévoit de taxer à hauteur de 3% le chiffre d'affaires – et non seulement les bénéfices – de ces entreprises. Le document pourrait concerner les poids lourds américains Apple, Facebook et Google, et les États-Unis s’y opposent résolument.

Dans ce contexte, Donald Trump a ordonné une enquête, pouvant durer jusqu'à un an, qui doit déterminer l'équité des pratiques commerciales à l'égard des compagnies américaines et qui pourrait conduire à l’imposition de droits de douane punitifs sur des produits français.

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Menaces des USA envers Paris: la taxe sur les GAFA est «conforme aux accords internationaux», selon Bercy
Toutefois, malgré l’inquiétude de Donald Trump, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré mercredi 17 juillet que la France «ne cèdera[it] pas» sur l’introduction de la taxe GAFA, malgré les menaces de représailles de Washington.

La taxe sur les géants du numérique américains ne viole aucun accord international, a annoncé dès le 11 juillet le ministère français de l'Économie et des Finances.

Dans une interview accordée au Parisien en mars dernier, Bruno Le Maire avait estimé que le produit de cet impôt devrait «rapidement» atteindre les 500 millions d'euros. Seules les très grandes entreprises seront concernées, celles dont le chiffre d'affaires mondial sur leurs activités numériques dépasse les 750 millions d'euros et dont le chiffre d'affaires en France excède 25 millions d'euros, avait-il précisé.

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