Sacrifier à Vénus après une crise cardiaque augmente ses chances de survie, selon des chercheurs

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Une nouvelle étude a révélé l’interdépendance entre la fréquence des rapports sexuels et la survie après un infarctus. Il s’est avéré que les personnes ayant une vie intime active étaient moins susceptibles de mourir dans les années suivant leur crise cardiaque. L’étude a été publiée dans l’American Journal of Medecine.

Des scientifiques israéliens ont découvert que l’activité sexuelle était susceptible de prolonger la vie des personnes ayant subi un infarctus aigu du myocarde. L’étude a été publiée dans la revue The American Journal of Medecine.

Les chances supplémentaires de survie dans les deux décennies suivant un tel épisode ont été estimées à 37% si les individus avaient des rapports sexuels plus d’une fois par semaine. Les chercheurs ont analysé les données fournies par 1.120 hommes et femmes âgés de moins de 65 ans au moment de leur infarctus.

Une étude qui a duré 22 ans

Sortis de huit hôpitaux israéliens de 1992 à 1993, ils ont été suivis par des médecins pendant plus de 22 ans. La collecte des données a été arrêtée en 2015 pour tirer un bilan de cette étude. Pendant ces années, 524 participants à l’expérience sont décédés.

Les individus ont dû déclarer la fréquence de leurs coïts durant leur traitement au sein de l’établissement de santé et ensuite sur une période de 10 à 13 ans. Au début de la recherche, 42% des personnes interrogées affirmaient avoir des rapports sexuels plus d’une fois par semaine, alors que 6% annonçaient être privés de toute pratique sexuelle.

À la fin de l’étude, les taux étaient respectivement égaux à 21 et 27%. Une activité sexuelle plus faible était associée à l’âge plus avancé et au sexe féminin pour différentes causes:

«Le manque de partenaire et les problèmes médicaux non cardiaques étaient les raisons les plus souvent invoquées pour expliquer l'abstinence sexuelle 10 à 13 ans après l'infarctus», ont indiqué les auteurs de l’étude.

L'amour prolonge la vie

Les chercheurs sont parvenus à la conclusion que les personnes ayant des coïts plus d’une fois par semaine au cours de l’année précédant leur crise cardiaque, étaient 27% moins exposées au décès pendant la période de l’étude. Ceux qui avaient des rapports sexuels hebdomadaires étaient 12% moins susceptibles de mourir, précise l’agence de presse Reuters qui se réfère aux résultats de recherche.

Ensuite, un lien plus important entre les chances de survie et la fréquence de coïts a été révélé concernant l’après infarctus. Ainsi, ceux faisant l’amour plusieurs fois par semaine étaient 37% moins exposés à la mort, ensuite, ceux qui s’ébattaient de manière hebdomadaire 33%, et les personnes qui avaient des rapports sexuels moins d’une fois par semaine avaient 28% moins de risque de mourir.

«Des évaluations répétées de l'activité sexuelle après un infarctus du myocarde ont révélé une association inverse avec la mortalité, qui n'était que partiellement attribuable aux facteurs de confusion potentiels mesurés», ont souligné les auteurs de l’étude.

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