Ces sept lieux culturels à ne pas manquer en visitant Moscou - photos

© Sputnik . Maxim Blinov / Accéder à la base multimédiaUn touriste à Moscou
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La Place rouge, la cathédrale du Christ-Sauveur, le métro… Tous ces lieux touristiques font partie intégrante d’une visite à Moscou. Mais pour ceux qui souhaitent découvrir la ville et sa culture de manière plus approfondie, voici une sélection d'endroits qui méritent de figurer au programme de votre première visite dans la capitale russe.

En dehors de la Place rouge et des stations de métro historiques, Moscou abrite beaucoup d’endroits et de monuments iconiques souvent méconnus des visiteurs étrangers. Sputnik vous invite à visiter ces lieux qui attirent moins les touristes malgré leur intérêt culturel.

Maison de Melnikov

Cet immeuble composé de deux tours cylindriques réalisé par le maître de l’avant-garde russe Konstantin Melnikov a été considéré par ses contemporains comme une «aberration architecturale». Perdue dans le quartier Arbat, la construction, non conventionnelle, frappe en effet l’imagination des passants avec ses fenêtres hexagonales.

Il n’est toutefois pas facile d’accéder à l’intérieur: les tickets sont vendus uniquement en ligne et il vaut mieux s’y prendre bien à l’avance sur le site officiel du musée.

​Tour de Choukhov

Voici l’un des monuments les plus reconnus de l’avant-garde soviétique, conçu cette fois-ci par l’ingénieur Vladimir Choukhov.

Les principes de sa construction ajourée et légère ont été maintes fois empruntés à l’étranger et décrits en détail dans plusieurs livres d’histoire de l’architecture. Étant à l’origine de la diffusion radiophonique en Russie, la tour fêtera son centenaire dans trois ans.

Maison-Musée de Burganov

Connaissez-vous les surréalistes mis à part Salvador Dali et René Magritte? À Moscou, il existe un espace consacré à l’un des plus célèbres artistes russes du «réalisme mythique», Alexandre Burganov, auteur de plusieurs sculptures telles que la Princesse Turandot (tirée de l'opéra de Puccini), Pouchkine et Nathalie et Lermontov (à voir dans le quartier Arbat).

La maison-musée qui rassemble une partie de ses œuvres ressemble davantage à un jeu de métaphores plutôt qu’aux salles académiques de la galerie Tretiakov ou du musée Pouchkine.

Garage Museum

Fondé en 2008, ce vaste espace multifonctionnel accueille des expositions d’artistes internationaux comme la Japonaise Yayoi Kusama, l’Argentin Rirkrit Tiravanija et le Russe Erik Bulatov. Un véritable must pour les amateurs d’art contemporain sensibles aux problèmes actuels épineux. Ainsi de l’exposition de 2019 «Le monde qui vient: l'écologie comme nouvelle politique. 2030-2100», laquelle explore les rapports homme-nature et a déjà été sacrée comme l’un des évènements marquants de la saison par des médias russes.

Un bâtiment soviétique qui servait de garage à bus, situé dans le parc Gorki, a été réhabilité par l’architecte néerlandais Rem Koolhas et est devenu le musée actuel.

Musée de l’impressionnisme russe

Un endroit incontournable pour comprendre la singularité de ce courant en Russie: une collection de quelque 150 peintures liées à l’impressionnisme, lequel était peu visible et exposé du temps de l’URSS.

Le musée était auparavant un bâtiment de stockage de farine de l’usine de confiserie Bolchevik et a été remodelé par l’homme d’affaires Boris Mintz.

Typographie clandestine

Depuis plus d’un siècle, son enseigne annonçant «Vente en gros de fruits caucasiens de Kalandadzé» trompe les passants. À l’époque de la première révolution russe, dans les années 1905-1907, ce bâtiment abritait pourtant une cachette secrète à l’usage du Parti social-démocrate des travailleurs de Russie. C’était un lieu où les bolchéviques pouvaient se livrer à la typographie illégale de journaux et de tracts de propagande révolutionnaire. L’imprimerie n’a jamais été découverte par la police impériale.

En effet, la cachette consiste en une niche creusée dans le sol où se trouve une machine à imprimer. Pour y accéder, il faut entrer par un trou de canalisation.

La maison d'Apraxine-Troubetskoï

Témoignage rarissime de baroque rastrellien à Moscou, ce palais luxueux de couleur bleu turquoise a été surnommé ironiquement «commode» à cause de ses formes pittoresques. Érigé en 1766 pour le comte Apraxine, il est rapidement passé de mode et a alors été vendu au prince Troubetskoï, l’un des noms les plus connus de Russie.

Tous les autres bâtiments du même style ont brulé lors de l’incendie de 1812.

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