Suicide «à la russe»? Un journaliste US trouve dans l’affaire Epstein ce que les autres ne voient pas

© REUTERS / HandoutUS financier Jeffrey Epstein appears in a photograph taken for the New York State Division of Criminal Justice Services' sex offender registry
US financier Jeffrey Epstein appears in a photograph taken for the New York State Division of Criminal Justice Services' sex offender registry  - Sputnik Afrique
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Bill Clinton, Donald Trump, le fils de la reine Elizabeth II Andrew: voici la liste encore incomplète de personnes qu’a connu Jeffrey Epstein. Mais aucun scandale n’est bon si l’on n’y discerne pas de trace de la main du Kremlin, vite détectée par un animateur de télévision américain.

Il n’a fallu que quelques heures à certains pour conclure: la mort d’un multimillionnaire états-unien n’a pas pu se dérouler sans que les Russes n’y mettent la main. Malgré la flopée d’autres noms de personnalités occidentales impliquées dans l’affaire, comment un tel incident pouvait-il se produire sans les principaux vilains?, se demande un journaliste de la chaîne de télévision d’information MSNBC.

«Un gars disposant d’informations qui auraient détruit la vie d’hommes riches et puissants finit par mourir dans sa cellule. C’est tellement prévisible... à la russe», a ainsi écrit Joe Scarborough.

L’affaire du financier et milliardaire Epstein, accusé de trafic d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, ne fait pas pourtant ressortir de liens avec un quelconque personnage russe. Or, il était en lien avec d’influents hommes politiques américains, chefs d'entreprises ou encore scientifiques et universitaires.

Cette liste comprend notamment l'ancien Président des États-Unis Bill Clinton, le prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II d’Angleterre et Leslie H. Wexner, milliardaire et PDG de Limited Brands, qui comprend les marques Victoria's Secret et Bath & Body Works.

Néanmoins, la chaîne américano-canadienne MSNBC a de toute évidence décidé de ne pas creuser dans les péripéties de la vie politique intérieure des États-Unis, mais de recourir au moyen le plus efficace pour expliquer la cause de tous les maux: blâmer les Russes. Cela a été la stratégie utilisée notamment par la femme de Bill Clinton (lequel faisait partie des contacts d’Epstein) face à Trump lors de la dernière course à la présidentielle, bien que l’implication russe n’ait pas été prouvée.

Les réseaux sociaux se déchaînent

Mais les internautes ne semblent pas vouloir chercher de trace russe dans l’affaire Jeffrey Epstein. Sa mort a déclenché une folie sur Twitter, divisé dorénavant en deux camps majeurs sous les hashtags #ClintonBodyCount et #TrumpBodyCount («victime de Clinton» et «victime de Trump»).

Les premiers accusent Bill Clinton d’être impliqué dans le décès du milliardaire, les autres en incriminent le Président actuel.

Des utilisateurs ont déjà reproché à Twitter d’atténuer la popularité du hashtag anti-Clinton pour promouvoir la campagne anti-Trump…

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