Le mécanisme de dialogue de Nicolas Maduro avec l’opposition, initié en Norvège et transféré ensuite dans les Caraïbes, doit être révisé et modifié, car le modèle qui a été mis en place «a eu pour résultat l'embargo», selon les dires du chef de la diplomatie vénézuélienne, Jorge Arreaza, qui a lancé ces propos devant les journalistes le 15 août.
«Ce mécanisme que nous avions il y a encore une semaine a eu pour résultat l'embargo, les attaques, l'appel à la conspiration, au coup d'État», a-t-il dit aux journalistes.
Avant de poursuivre:
«Nous devons avoir un mécanisme qui garantisse la paix, la cohabitation, la coexistence entre nous tous».
En outre, il a tenu à préciser que le fait que le chef de l’État avait mis le dialogue en pause ne signifiait pas que le pays était sorti du processus.
Nouveau décret de Trump
Lundi 5 août, sous prétexte de «la poursuite de l'usurpation du pouvoir par le régime illégitime de Nicolas Maduro», Donald Trump a signé un décret ordonnant le gel total des biens du gouvernement vénézuélien aux États-Unis. Le décret interdit également toute transaction avec les autorités du pays.
Pourparlers de Maduro avec l’opposition
Une première rencontre entre les représentants du gouvernement vénézuélien et de l'opposition a eu lieu mi-mai à Oslo en vue de trouver une issue à la crise politique qui frappe le Venezuela depuis que l'opposant Juan Guaido s'est autoproclamé Président en exercice du pays. Les discussions entre les deux camps se sont poursuivies à La Barbade le 8 juillet.
Ensuite, après de nouvelles sanctions américaines contre le Venezuela, Nicolas Maduro a décidé de suspendre le dialogue avec l’opposition dirigée par Juan Guaido et de ne pas envoyer de délégation pour les pourparlers qui devaient avoir lieu les 8 et 9 août également à la Barbade