Un «radicalisé» égorge sa femme, met le feu à leur appartement, mais sauve son bébé

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Un musulman qui serait «radicalisé» de 22 ans est suspecté d’avoir égorgé sa femme convertie à l’islam avant d’avoir mis le feu à leur appartement dans le Loiret dans la nuit du 13 au 14 août. Il encourt la réclusion à perpétuité. Toutefois, selon le magistrat cité par Valeurs actuelles, la piste religieuse de cette affaire n’est pour l’instant pas privilégiée.

Une femme convertie à l’islam a été tuée par son mari, qui pourrait être un musulman radicalisé, à l’issue d’un différend conjugal dans le Loiret, relate Valeurs actuelles. Son époux, âgé de 22 ans, serait passé à l’acte après qu’au cours d’un échange avec sa femme le ton soit monté. Toutefois, selon les informations du magazine qui a contacté les autorités, le parquet d’Orléans indique que la piste religieuse n’est pas privilégiée pour l’heure dans le cadre de l’enquête. L’homme est suspecté d’avoir égorgé sa femme puis d’avoir mis le feu à leur appartement, car selon l’autopsie du corps de la victime elle est décédée à cause d'une hémorragie, après avoir été égorgée.

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En même temps, l’homme qui a été mis en examen pour «meurtre sur conjoint et destruction volontaire par incendie» a extrait leur bébé quand leur habitation a été engloutie par les flammes.

Le suspect reste encore silencieux devant des juges, qui plus est, il nie tous les faits. Selon le magistrat cité par le magazine, son acte a été probablement engendré par un manque d’attention de la part de sa femme après la naissance de leur bébé qui a aujourd’hui deux mois et demi. En outre, selon le voisin, le couple ne montrait aucun signe d’agressivité depuis qu’ils ont emménagé dans cet appartement de Malesherbes en janvier. Pourtant, le magistrat constate que pour l’heure il ne possède pas des preuves pour juger ce meurtre au regard de possibles dérives religieuses. De plus, l’individu n’a aucun casier judiciaire, n’a aucun antécédent, même psychiatrique.

L’homme encourt la réclusion criminelle à perpétuité. L’investigation est toujours en cours et les enquêteurs continuent de chercher l’arme du crime.

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