Sarkozy approuve le rapprochement de Macron avec la Russie

© Sputnik . Sergueï Gouneïev / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine, Emmanuel Macron et Brigitte Macron au fort de Brégançon, 19 août 2019
Vladimir Poutine, Emmanuel Macron et Brigitte Macron au fort de Brégançon, 19 août 2019 - Sputnik Afrique
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Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi croire comme Emmanuel Macron, qui vient d'accueillir en France le G7, «au multilatéralisme» ainsi qu'à un rapprochement avec la Russie, et critiqué la «méthode» de Donald Trump à l'égard de la Chine et de l'Iran.

S'exprimant à l'université d'été du Medef, l'ancien Président a dit qu'il «croyait comme Emmanuel Macron au multilatéralisme» et qu'il avait «approuvé l'invitation qui a été faite» par son successeur à son homologue russe Vladimir Poutine, reçu en France avant le G7 de Biarritz.

«Ca ne veut pas dire qu'on est d'accord sur tout» avec Moscou mais «l'Europe doit être un pivot, parlant avec tout le monde, sans faiblesse mais sans a priori», a ajouté Nicolas Sarkozy, qui s'est dit «pour une levée des sanctions» prises contre la Russie en 2014 après le rattachement de la Crimée.

M.Macron a invité mardi à «repenser notre lien avec la Russie», car «pousser la Russie loin de l'Europe est une profonde erreur».

«C'est insensé l'attitude d'une partie de nos élites à l'égard de la Russie. L'Occident est absolument devenue minoritaire et on veut pousser la Russie dans les bras de la Chine», a jugé Nicolas Sarkozy.

Tensions USA-Chine et démocratie «malade»

Sur les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, M.Sarkozy a estimé que «sur bien des aspects» le Président Trump avait raison mais qu'il «désapprouvait la méthode».

«Je ne crois pas qu'on obtiendra quoi que ce soit de la Chine en discutant par un rapport de force comme ça, brutalement [...]. Et je pense la même chose avec l'Iran», qu'«on ne doit pas humilier», a développé l'ex- chef de l’État.

Il a jugé la démocratie «bien malade», devenue «un lieu où chacun a le pouvoir de défaire ou de s'opposer mais où plus personne n'a le pouvoir de faire», citant à cet égard le Président turc Recep Tayyip Erdogan qui «a fait en quelques années un des plus grands aéroports du monde» alors que, «nous, on met 40 ans pour arrêter Notre-Dame-des-Landes».

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