Estrosi félicite un rappeur niçois dénonçant les violences contre la police - vidéo

© REUTERS / Charles PlatiauA French plainclothes policeman shows off his insignia as he protests against anti-police violence during a march at Place de la Republique in Paris, France, October 26, 2016.
A French plainclothes policeman shows off his insignia as he protests against anti-police violence during a march at Place de la Republique in Paris, France, October 26, 2016.  - Sputnik Afrique
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Près de deux mois après son tournage, le clip d’un rappeur niçois qui dénonce les agressions subies quotidiennement par les forces de l’ordre, a été relayé sur le Net. Le maire de la ville et le préfet font l’éloge du chanteur pour son initiative.

Tourné début juillet, le clip du rappeur niçois Karim Bouchagour, alias Kaotik 747, dénonçant les violences que subissent quotidiennement les policiers et les pompiers, a été publié le 29 août sur YouTube.

La vidéo, baptisée #Projet18, met en scène un jeune qui caillasse les pompiers du toit de son immeuble et s'aperçoit ensuite que c'est sa propre mère qui les a appelés. Les secours doivent faire demi-tour et son père s'effondre victime d'un malaise cardiaque.

«Nice n'est pas connue comme une ville de rap. Après ce projet, ça va changer», a lancé Kaotik. «Nice va devenir une ville de rap mais de rap positif».

Le maire et le préfet le remercient

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Un clip de rap dénonçant les violences contre la police engage de vrais agents et pompiers
«C'est d'une actualité brûlante», a commenté le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez, évoquant, sans donner de chiffres, «une hausse inquiétante des violences contre les personnes dépositaires de l'autorité publique» et remerciant le chanteur Karim Bouchagour, alias Kaotik 747, pour son initiative.

«Non, la jeunesse de ce pays n'est pas pourrie!», a ajouté le préfet, en écho au maire (LR) Christian Estrosi qui a avoué avoir eu à surmonter «un a priori pas si favorable» pour le rap, «cet art sans doute le plus entendu par notre jeunesse» mais dont «on est plus habitué à ce que certains en fassent un usage d'incitation à la violence, à la barbarie quelque fois».

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