Pendant la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies, la Maison-Blanche se propose de rassembler une coalition internationale pour faire pression sur l’Iran en invoquant son implication dans l’attaque visant les installations pétrolières saoudiennes, rapporte le Wall Street Journal en se référant à des sources au sein de l’administration américaine.
Selon ces dernières, Donald Trump s’oppose à une intervention militaire directe, mais serait prêt à accorder un soutien à l’Arabie saoudite si une attaque contre les intérêts iraniens se produisait depuis le territoire du royaume.
Option privilégiée par Washington
Le WSJ signale que selon de nombreux responsables, l’option privilégiée par l’administration américaine demeure une réponse internationale coordonnée par l’intermédiaire de l’Onu, qui se réunira la semaine prochaine pour son Assemblée générale à New York et où MM. Trump et Pompeo devraient faire une apparition.
Le 16 septembre, le Washington Post a annoncé en se référant à des fonctionnaires américains que l’administration Trump réfléchissait à une «réponse militaire sérieuse» aux attaques contre les sites de Saudi Aramco.
Attaque de drones
Des drones des Houthis yéménites ont visé samedi 14 septembre deux installations stratégiques de la compagnie pétrolière Aramco, à plus d'un millier de kilomètres de Sanaa, la capitale du Yémen contrôlée depuis cinq ans par les Houthis.
Selon le ministre de l'Énergie, le prince Abdoulaziz ben Salmane, cité samedi par la Saudi Press Agency, 5,7 millions de barils par jour sont concernés par l'interruption partielle, soit près de la moitié de la production saoudienne, ou 5% du commerce quotidien mondial du pétrole.
Les États-Unis ont imputé les attaques à l'Iran, ce que la République islamique a nié, dénonçant des accusations «insensées».