Des médias annoncent la date de la création de la coalition maritime des USA dans le Golfe

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La coalition maritime que les États-Unis envisagent de mettre en œuvre avec la participation de leurs alliés au large de l’Iran, pour protéger la navigation dans le Golfe, sera créée au mois de novembre et impliquerait 55 navires, selon une source au courant de ces projets, citée par l’agence japonaise Kyodo.

Les États-Unis ont présenté lundi leur plan de création de la coalition maritime censée protéger la navigation dans le Golfe dans le cadre d'une réunion à Bahreïn, à bord d'un navire de la Marine britannique, en présence des représentants de 28 pays alliés et partenaires, selon l’agence japonaise Kyodo citant une source.

Ainsi, à partir du mois de novembre, Donald Trump envisage de déployer 55 navires dans le golfe Persique, à proximité de la côte iranienne, dans le cadre du lancement de l’Operation Sentinel censée surveiller la République islamique.

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L'administration américaine risque de rencontrer des difficultés pour mettre en œuvre ce plan, seulement quatre pays, l'Australie, Bahreïn, le Royaume-Uni et l'Arabie saoudite, ayant initialement accepté de rejoindre l’Operation Sentinel, une coalition dirigée par les États-Unis visant à garantir la sécurité dans le détroit d'Ormuz, toujours selon la même source. Bien que les États-Unis aient pressé d'autres pays afin qu’ils rejoignent la coalition, le Japon a exprimé des réserves quant à sa participation, partiellement parce qu'il ne veut pas nuire à ses relations amicales traditionnelles avec l'Iran.

Quant à la France et à l’Allemagne, alliés clés des États-Unis, ces pays européens n’ont pas participé à la réunion à Bahreïn apparemment tentant de se distancer de Donald Trump, qui a retiré les États-Unis de l’accord de Vienne de 2015 visant à freiner le programme nucléaire iranien, indique l’agence.

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Samedi 14 septembre, des drones ont pris pour cibles deux installations stratégiques de la compagnie pétrolière Aramco sur les gisements d'Abqaïq et Khurais, à plus d’un millier de kilomètres de Sanaa, la capitale du Yémen. Les Houthis yéménites ont revendiqué les attaques.

Les États-Unis imputent la responsabilité de ces actes à l’Iran, ce qui est formellement rejeté par la République islamique.

Quelques jours après les attaques de drones contre des infrastructures pétrolières de la Saudi Aramco, Riyad a annoncé son intention de participer à la mission navale sous commandement américain censée sécuriser les eaux du Golfe. Le lendemain, les Émirats arabes unis ont également fait savoir leur intention de rejoindre la coalition maritime.

La source des tensions irano-américaines

Le lancement de l’Operation Sentinel annoncé par les États-Unis a été décidé après que l’Iran a arraisonné dans le détroit d’Ormuz un pétrolier britannique, le Stena Impero, ainsi qu’après l’échange de piques entre Washington et Téhéran sur les drones abattus dans le secteur. La situation a commencé à se dégrader dès le printemps, lorsque les États-Unis ont officiellement désigné le corps des Gardiens de la révolution islamique (GRI) comme organisation terroriste étrangère, alors que Téhéran a riposté en qualifiant l’United States Central Command (CENTCOM) d’organisation terroriste.

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