Mélenchon face aux juges pour «actes d’intimidation» et «rébellion», 10 ans de prison encourus - vidéo

© SputnikJean-Luc Mélenchon au tribunal correctionnel de Bobigny, 19 septembre 2019
Jean-Luc Mélenchon au tribunal correctionnel de Bobigny, 19 septembre 2019 - Sputnik Afrique
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Jean-Luc Mélenchon et ses cinq coprévenus sont arrivés vers 08h30 au tribunal correctionnel de Bobigny où ils doivent comparaître jusqu'à vendredi pour les incidents ayant émaillé la perquisition au siège de LFI en octobre, relate l’AFP.

Le procès de Jean-Luc Mélenchon et de cinq de ses proches pour les incidents ayant émaillé la perquisition au siège de LFI en octobre s'ouvre jeudi à Bobigny dans un climat électrique, alimenté par les accusations «d'instrumentalisation» de la justice.

«Tout ça est hors norme, disproportionné depuis le début y compris cette convocation», a déclaré à l’AFP le député Alexis Corbière, devant un Jean-Luc Mélenchon silencieux, entouré de militants et d'une forêt de caméras.

«Nous ferons entendre des arguments (...) qui feront comprendre que depuis le début cette affaire est politique», a-t-il ajouté dans sa brève allocution, remerciant également «tous ceux qui ces derniers jours ont manifesté leur soutien.»

Une cinquantaine de ces soutiens étaient rassemblés avant l'ouverture du procès devant le TGI de Bobigny, dont les portes, fermées, étaient gardées par des policiers.

«Résistance! Résistance!», se sont-ils mis à crier à l'arrivée des prévenus, avant d'entamer une Marseillaise.

Un peu plus loin, des militants Insoumis ont installé des petits barnums blancs dans un square à proximité du tribunal, avec des banderoles sur lesquelles on peut lire «Non à la justice d'exception», «Parquet aux ordres».

Leur procès prévu sur deux jours doit débuter à 9H30 à Bobigny, où l'affaire a été dépaysée «dans un souci d'impartialité», selon le parquet général de Paris.

M. Mélenchon et ses cinq coprévenus - dont les députés Alexis Corbière et Bastien Lachaud et l'eurodéputé Manuel Bompard - doivent comparaître pour «actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation.»

Ils encourent jusqu'à 10 ans de prison, une amende de 150.000 euros et 5 ans inéligibilité.

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