Un père tire une dizaine de fois sur la maison où se trouve sa fille de trois ans en Dordogne

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Стекло битое - Sputnik Afrique
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Un homme a tiré à maintes reprises sur la maison où se trouvait sa fille de trois ans et son ex-compagne, samedi 28 septembre, en Dordogne. L’agresseur voulait récupérer l’enfant pour le week-end, mais la mère de famille a refusé, lui indiquant que ce n’était pas son tour.

Après s’être vu refuser la garde de sa fille pour le week-end, un homme mécontent a ouvert le feu samedi 28 septembre sur le bâtiment où son ex-compagne et sa fille de trois ans se trouvaient, à Lamothe-Montravel en Dordogne, relate France Bleu.

Vers 20h30, un homme âgé de 25 ans a joint son ex-compagne par téléphone pour lui dire qu’il venait chercher sa fille, a indiqué le parquet de Bergerac cité par la radio. La femme lui a riposté que ce n’était pas son week-end de garde.

Une dizaine de balles

Peu après, l’homme s’est présenté devant la maison en question, accompagné d’un ami, et a tiré une dizaine de fois sur la façade ainsi que sur la voiture du nouveau compagnon de son ex-compagne, qui était aussi présent.

Plusieurs balles ont pénétré par les vitres et la porte d’entrée, a précisé le parquet. Au moment de l’accident, une quatrième personne, la mère de l’ex-compagne du tireur, était également dans le logement.

Un homme blessé

Dès que les coups de feu ont éclaté, le nouveau compagnon a essayé de s’enfuir, mais il s’est blessé lors de son passage à travers les vignes. Selon France Bleu, lui ont été délivrés 10 jours d’ITT (Incapacité totale de travail). La femme a réussi à quitter la maison pour se réfugier avec sa fille chez un voisin.

Arrivée sur les lieux, la police a découvert huit douilles.

Le jugement est en cours

Le tireur et l’homme qui l’accompagnait sont parvenus à prendre la fuite pour rentrer chez eux. Ils ont été interpellés le lendemain puis placés en garde à vue. France Bleu précise que les hommes sont déjà connus de la justice pour divers méfaits. Le jugement devait être rendu ce 30 septembre par le tribunal correctionnel de Bergerac.

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