Commando de Notre-Dame: les deux principales accusées condamnées à 25 et 30 ans de réclusion

© Sputnik . Anastasia PattsNotre-Dame de Paris en 2013
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Les deux principales accusées dans le cadre de l'affaire de l'attentat raté près de Notre-Dame en 2016 se sont vues condamnées à 25 et 30 ans de réclusion, indique l'AFP.

Les djihadistes Ornella Gilligmann et Inès Madani, qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame en septembre 2016, ont été condamnées lundi 14 octobre par la cour d'assises de Paris à 25 ans et 30 ans de réclusion criminelle, annonce l’AFP.

Sarah Hervouët, qui avait porté quatre jours plus tard un coup de couteau à un policier en civil de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a elle été condamnée à 20 ans de réclusion. Toutes les trois encouraient la perpétuité. Ces condamnations suivent les réquisitions du parquet, ajoute l'AFP.

Attentat raté

Le procès de cinq femmes, djihadistes présumées, s'est ouvert le 23 septembre devant la cour d'assises spéciale de Paris. Le 4 septembre 2016, à 07h30 du matin, la police a découvert une Peugeot 607 grise, sans plaque d'immatriculation, garée sur la rive opposée au parvis de Notre-Dame. Les démineurs en ont extrait six bonbonnes de gaz et trois bouteilles en plastique contenant du gazole. Le 8 septembre 2016, trois femmes impliquées dans la découverte d'une voiture remplie de bonbonnes de gaz ont été interpellées dans l'Essonne.

Les empreintes digitales relevées dans la voiture appartenaient à Ornella Gilligmann et Ines Madani. Selon Reuters, la première était déjà connue des services de renseignement pour avoir voulu rejoindre la Syrie en 2014, la seconde, pour de simples velléités de départ vers les territoires sous la coupe de Daech*.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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